Vu la conjoncture économique actuelle, les enseignes ont de plus en plus de mal à trouver les futurs franchisés de demain. Alors pour ne pas passer à côtés de forts potentiels possédant tous les atouts pour rejoindre le réseau juste par faute de moyens, les marques optent pour la formule de la franchise participative.
La franchise participative peut être définie comme une solution de financement pour un franchisé qui ne dispose pas du patrimoine nécessaire et un moyen pour le franchiseur de poursuivre la croissance de son réseau ; ce dernier investit ainsi dans le projet du candidat sous forme d’apport en capital tout en restant actionnaire minoritaire, devenant en quelque sorte l’associé du franchisé. Cette forme de commerce en réseau rassure les établissements financiers qui au-delà du financement, voient que le créateur même du concept est partenaire du projet.
Toutefois, même si ce type d’association est censé profiter aux deux parties il est indispensable d’établir des règles bien définies.
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Trouver le juste équilibre
Pour être gage de réussite, la franchise participative doit être utilisée à bon escient dans l’unique but de développer les objectifs professionnels de chacun. En aucun cas elle ne doit être instaurée pour que le franchiseur prenne le contrôle sur le franchisé ou qu’il puisse posséder un quelconque pouvoir sur la gestion quotidienne de la structure.
Pour trouver ce jute équilibre, des règles doivent être respectées. Dans un premier temps, il est en effet important que les conditions du contrat de franchise soient identiques pour tous peu importe la forme de franchise choisie. Ensuite, chacun doit maintenir sa position, le franchiseur étant un associé minoritaire, il convient au franchisé et à lui seul d’avoir la pleine responsabilité de la gestion de son entreprise. Et pour la bonne entente des intervenants, un business plan détaillé ainsi qu’un pacte d’actionnariat doivent être rédigés pour le bon traitement et le bon fonctionnement de cette aventure commune.
Enfin, avant le lancement, un pacte de sortie devra également être écrit, mentionnant tous les cas de figures (fin de contrat, faillite, revente etc…).
L’accompagnement des associés
Pour le bon déroulement de ce partenariat participatif, il convient donc, dans l’intérêt des associés de se faire accompagner par des spécialistes maîtrisant tous les aspects juridiques de la formule, allant de la rédaction des statuts de la société aux conditions de l’éventuel rachat des parts sociales. Les droits de chacun doivent être explicitement énumérés pour éviter tous conflits. L’intérêt ici est de protéger le franchiseur, le franchisé, et la réputation de l’enseigne en cas de mésentente.