En effet, cette chaîne de magasins de plus de 50 ans se trouvait devant de grandes difficultés financières lorsqu’elle fut absorbée par Sergent Major. Malgré sa situation précaire, ses atouts étaient les suivants : une forte notoriété et des boutiques très bien situés en centre ville. Mais la demande du textile enfant a migré vers les grandes surfaces et les magasins en galeries marchande et c’est là qu’il faut aller chercher le consommateur. C’est ce qu’affirme Paul Zemour Pdg de Sergent Major et de Natalys qui a pris des mesures pour que cette enseigne revive.
Natalys disposait d’un parc de 160 succursales disséminées sur toute la France. 60 ont changé d’enseigne et sont maintenant sous l’enseigne Sergent Major (franchise de mode enfantine 0 à 14 ans), 40 autres ont été cédées.
Il reste aujourd’hui 60 points de vente Natalys et l’heure est au développement. Garder les magasins de centre ville mais investir les centres commerciaux et les galeries marchandes où se trouve le cur de cible de la mode bébé/enfant et la majorité des clients. De plus, un nouveau concept de boutique est à l’étude qui vise à dépoussiérer l’image Natalys.
En interne, Natalys a migré sur les interfaces logistiques et informatiques de Sergent Major et le siège social de Natalys se trouve maintenant comme celui de Sergent Major à Montreuil. Depuis 2007, Natalys démarre avec de nouvelles armes pour affronter le marché de l’enfant.
Elle garde sa cible : le 0-3 ans surtout les vêtements enfant qui représentent près d’un tiers du chiffre d’affaires ainsi qu’une gamme réduite de poussette et siège auto de marque propre. Après les 3 ans de l’enfant , les mamans se tournent vers l’enseigne Sergent Major.
La franchise de vetement enfant Sergent Major pour sa part continue son expansion et dispose en 2009 de 250 boutiques en franchise en France et 90 à l’étranger (50 de plus en 3 ans).