Ils ont en commun d’être utilisables dans le cas d’une tâche temporaire dans l’entreprise. Ils ne peuvent en aucun cas pourvoir de façon durable un emploi lié à l’activité normale de l’entreprise. C’est donc le cas pour le remplacement d’un collaborateur absent pour raison de santé, de formation, de congé payé, de maternité. C’est aussi une solution en cas de surcharge ponctuelle d’activité. Il est de ce fait impossible d’avoir recours à ce type de contrats dans le semestre qui suit un licenciement pour raison économique.
La différence entre le CDD et le CTT est que le premier établit un contrat entre un collaborateur et une entreprise alors que le CTT est établi par une agence d’intérim (franchise Temporis ou franchise Aquila) qui recrute et met à disposition une compétence à une entreprise pour une durée déterminée. C’est la société d’intérim qui est l’employeur du collaborateur même si celui-ci opère dans une autre de l’entreprise dans laquelle il travaille mais en cas de conflit, l’employeur ne peut appliquer de mesures disciplinaires mais s’en référer à l’agence d’interim qui prendra les mesures qu’elle jugera juste.
Evidemment, en recrutant via une agence d’intérim, un chef d’entreprise n’a pas à faire de recrutement, pas de formalité administrative (contrat de travail, bulletin de paie, suivi médical), il est un fournisseur de l’agence qui lui envoie une facture en fin de mission ou chaque mois sous 30 jours en cas de mission plus longue.
Dans le cas d’une mission en CTT inférieure ou égale à un mois, la période d’essai est de 2 jours.
En CDD, elle est calculée sur la base d’une journée par semaine travaillée, dans la limite de 2 semaines pour les contrats dont la durée est inférieure ou égales à 6 mois. Dans le cas de figure où la mission est supérieure à un semestre, la période d’essai est d’un mois.
Comme son nom l’indique, le CDD a un terme défini contractuellement. Par contre, il est possible d’avancer ou de reporter le terme d’une mission intérimaire : une journée pour 5 jours de travail et 2 jours pour une mission inférieure à 10 jours.
– En signant un contrat de travail en CDD dans un entreprise, un employé bénéficie des mêmes droits que les autres employés en CDI au prorata du temps de travail effectué. Il bénéficie de la participation, de l’intéressement et aussi de mutuelle ou d’activités du comité d’entreprise (variables selon les sociétés ; il faut parfois être présent un minimum de temps pour en bénéficier). C’est le principe d’égalité de traitement.
-Pour l’Intérimaire, son employeur est l’agence d’intérim qui elle aussi peut lui donner certains avantages mais qui ne sont pas liés à l’entreprise dans laquelle il travaille mais à la société qui l’emploie.
Dans les deux cas de figures, chaque salarié qu’il soit en CDD ou CTT reçoit une indemnité à la fin de sa prestation. Elle est appelée indemnité de fin de mission pour un intérimaire et prime de précarité pour un CDD. Le montant est le même pour les deux : 10% de la rémunération brute.
Martine, rédactrice AC Franchise