Il est peut-être utile de rappeler la définition d’une crèche telle que le définit le code de santé publique : L’article R. 2324-17 du Code de la Santé Publique définit ses missions : « Les établissements et les services d’accueil non permanent d’enfants veillent à la santé, à la sécurité, au bien-être et au développement des enfants qui leur sont confiés. Dans le respect de l’autorité parentale, ils contribuent à leur éducation. Ils concourent à l’intégration des enfants présentant un handicap ou atteints d’une maladie chronique qu’ils accueillent. Ils apportent leur aide aux parents pour favoriser la conciliation de leur vie professionnelle et de leur vie familiale». En règle générale, cette structure accueille des enfants dont l’âge va de 10 semaines à 5 ans, mais essentiellement de moins de 3 ans.
Concilier plus facilement vie familiale et vie professionnelle, réduire les absences et les retards liés aux problèmes de garde (horaires, fermetures etc.), participer à un sentiment gagnant gagnant entre employeur et salarié, enfin fidéliser le salarié au sein de son entreprise en lui apportant des solutions extra professionnelles On le voit, l’enjeu dépasse très largement le simple périmètre du cercle familial. A cela s’ajoute une évolution de l’emploi (81 % des femmes de 25-49 ans travaillent), une plus grande mobilité géographique qui a éloigné les grands parents des petits-enfants et une croissance des situations de monoparentalité. Autant de changements sociétaux de fond qui ont modifié les habitudes et créé de nouveaux besoins.
En mars 2009, l’Etat et la Cnaf ont signé une Convention d’Objectifs et de Gestion (COG) prévoyant la création de 100 000 places individuelles et de 100 000 places collectives supplémentaires pour répondre au déficit des solutions existantes. Cet accord accompagné de mesures fiscales plus favorables a impulsé un nouvel élan notamment au sein des réseaux privés. Les objectifs pour le seul secteur entreprise étaient de 10 000 nouvelles places à horizon 2012. Un potentiel qui reste largement inexploité, car en 2011, seuls 8% des salariés disposait d’une structure d’accueil au sein de leur entreprise.
Qu’elle soit mono ou inter entreprise, qu’elle soit aussi à caractère collectif mais relevant du droit privé, la crèche est devenu un marché de premier plan pour les chaînes et franchises du secteur : une vingtaine de réseaux de crèches privées (La franchise Crèches inter entreprises, Hébé, La Part de Rêve ) gèrent 7% des places en crèches inter entreprise soit l’équivalent de 20 000 berceaux environ. Depuis deux ans, elles semblent vouloir combler leur retard sur les structures privées et les associations qui ont été précurseurs en la matière. Le potentiel du marché reste important et la tendance vers des arbitrages de budgets qui iront de plus en plus vers la prise en compte de la qualité de vie aussi bien familiale, professionnelle qu’individuelle devraient ouvrir de nouveaux champs de croissance pour ce marché. La recherche de sécurité, de qualité, de fiabilité de services personnalisés et pertinents nourriront les futurs concepts de demain. Enfin, le contexte économique actuel devrait favoriser les réseaux, plutôt que les initiatives « indépendantes » par le caractère plus éprouvé de leur modèle de fonctionnement, de gestion et de savoir-faire.
(source info le livre blanc de la franchise La Part de Rêve 2012)
Pour plus d’informations, découvrez les réseaux de franchise de crèche qui recrutent;
Article mis en ligne par Isabelle, Rédactrice AC Franchise