Leader des études économiques sectorielles, XERFI publiait fin mars 2015 une étude approfondie, après plusieurs semaines d’enquêtes et d’analyses, sous le titre : « La distribution d’épicerie fine – Prévisions 2016 et perspectives à moyen terme : paysage concurrentiel et axes de développement des opérateurs ». Réalisée par Loïc Moisan, celle-ci nous apprend que le contexte devrait continuer d’être favorable à l’épanouissement du marché de l’épicerie fine en France. Une bonne nouvelle pour les franchises de ce secteur particulier.
Un chiffre d’affaires en progression
Sans nul doute, l’intérêt grandissant des Français pour le « bien manger », la gastronomie et le terroir, associé à la reprise de la croissance dès 2015, stimulera le secteur de l’épicerie fine en France. Tel est en tout cas l’analyse faite par Loïc Moisan dans son étude. « Ainsi, indique Xerfi dans un communiqué du 26 mars 2015, les entreprises du panel (…) verront leur chiffre d’affaires progresser de 1,5% en 2015 puis de 2% en 2016. ».
Petite précision : l’effet « valeur » est ici très important car les ventes en volumes resteront, elles, sous tension. Et l’étude d’expliquer : « Certaines familles de produits garderont leur attractivité comme les aliments « festifs » (foie gras, caviar, confiseries, chocolats…) alors que d’autres pâtiront des mesures de prévention publiques et des préoccupations sanitaires des Français. ».
Selon Xerfi, les grandes surfaces alimentaires représenteraient entre 80% et 85% des ventes en valeur de saumon fumé et de foie gras, sous des marques nationales (Delpeyrat, Labeyrie…) et sous leurs marques de distributeur. A notre que le hard discount alimentaire se lance aussi dans l’épicerie comme Leader Price avec la marque Sélection de Nos Régions de Casino.
De nombreuses stratégies de développement en franchises
Dans ce contexte l’étude révèle que « pour lutter contre la banalisation de leur offre, les épiceries fines jouent la carte de la « premiumisation » et de l’ innovation ». On pourrait citer notamment la rénovation des boutiques (comme Lafayette Gourmet du boulevard Haussmann à Paris en 2014), l’ouverture de restaurants à l’intérieur des magasins physiques (comme celui d’Hédiard qui doit voir le jour en 2015) ou encore la création d’un univers spécifique autour de leur offre très large sur une famille d’articles (comme Kusmi Tea ou Nespresso).
A noter que les enseignes nationales spécialisées cherchent également à étendre leur parc de magasins, principalement en recrutant des franchisés. L’ambition : accroître les ventes de la tête de réseau de façon directe (succursales) ou indirecte (redevances de franchises), améliorer la visibilité des marques en province pour conquérir un nouveau public et d’augmenter le pouvoir de négociation des centrales d’achats des enseignes.
Retrouvez la liste des franchises d’épicerie fine qui recrutent et notamment les franchises Cavavin et KC Chocolatier.