Depuis janvier 2011, la Tunisie n’a cessé de connaître des bouleversements politiques ayant un impact plus ou moins direct sur sa situation économique. Dernière étape de « la transition vers la démocratie » : après l’adoption de la nouvelle constitution, le nouveau gouvernement formé par Mehdi Jomaâ vient d’obtenir la confiance du parlement ! Que va-t’il se passer pour l’économie, les entreprises….et la franchise ?
Mercredi 29 janvier 2014, le site de l’Express diffuse l’information dont est tiré cet article. On apprend que la Tunisie est sur les dernières étapes de la transition démocratique. En effet, après la constitution, le gouvernement de technocrates de Mehdi Jomaâ a obtenu la confiance de l’Assemblée après de longs débats. Finalement le parlement lui accordera sa confiance avec 149 élus qui ont voté pour, 20 contre et 24 se sont abstenus.
Un vrai parcours du combattant
La mission n’a pas été simple pour Mehdi Jomaâ. Suite à l’accord des islamistes d’Ennahda de quitter le pouvoir pour laisser des indépendants conduire la Tunisie vers des élections, il prend en charge la formation de son gouvernement. Malheureusement après des semaines d’efforts, M. Jomaâ fait face notamment aux critiques de nombreux députés ayant accusé différents membres de son cabinet d’avoir occupé des fonctions importantes sous le régime déchu de Zine El Abidine Ben Ali.
Il a donc promis de se pencher sur les accusations contre ses ministres soupçonnés d’avoir servi l’ancien régime. « S’il y a des ministres qui ne répondent pas à l’un de ces trois critères, je m’engage à réviser la composition du cabinet » a déclaré M. Jomaâ.
Les priorités de sa politique générale
M Jomaâ sait d’emblée qu’il devra convaincre rapidement de l’efficacité de son gouvernement. Il a fixé ses priorités sur la nécessité de rétablir la sécurité face au « terrorisme » et de créer les conditions pour relever l’économie afin que les élections puissent avoir lieu en octobre 2014.
Rappelons que la Tunisie a connu une certaine instabilité sécuritaire suite à l’essor d’une mouvance jihadiste. Sans oublier les différentes grèves qu’a connues le pays, c’est pourquoi M. Jomaâ a appelé au calme social.
Désormais, il faudra penser à créer de l’emploi et notamment à inciter les investisseurs étrangers à venir en Tunisie. La franchise est une opportunité qui ne peut être réalisée que si le gouvernement prend conscience des barrières et tend à les supprimer. Il faudra assurer la sécurité mais aussi l’infrastructure nécessaire. Des espoirs sont permis malgré la crise financière… en effet, le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie a déclaré aujourd’hui que depuis l’aboutissement des processus gouvernemental et constitutionnel, la situation économique connaitra une amélioration. « L’amélioration de la situation politique a eu un impact positif sur la Bourse de Tunis ainsi que le change du dinar qui a repris des couleurs. »
Les investisseurs et les franchiseurs étrangers suivent la situation avec beaucoup d’intérêt.
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