L’enseigne spécialisée en location de véhicules de proximité a tenu le 28 février dernier une passionnante conférence de presse pré-salon.
Marc Boré (qui vient de prendre la présidence de la branche loueurs du CNPA), Daniel Macé et Thierry Depois, nouveau directeur du marketing, ont dialogué pendant deux heures avec les journalistes, pour présenter un secteur dont l’évolution est très contrastée.
Autant la location » trajet » (gares et aéroports essentiellement) a souffert des événements du 11 septembre et de la crise, autant la location de proximité (et Rent a Car en est l’un des spécialistes reconnus) se porte bien. Entre ces deux extrêmes, le véhicule utilitaire connaît un marché » mou « , selon Thierry Depois.
De la proximité à la franchise, il n’y a, tout bien considéré, qu’un pas, et Daniel Macé a démontré avec brio la façon dont Rent a Car l’avait franchi dès son rachat en 1996 par l’actuelle équipe. « Nous cherchons l’adéquation homme / ville », a-t-il pu expliquer, insistant notamment sur le profil rêvé de cet homme ou de cette femme un » entrepreneur « , incité la plupart du temps à monter plusieurs agences de location automobile. Marc Boré et Daniel Macé ont également décrit le système de consultation et d’animation des franchisés, indispensable pour faire circuler les innovations et les stratégies.
Un exemple parmi d’autre, celui des partenariats conclus entre Rent a Car et les enseignes Auto Distribution (un garagiste qui propose des véhicules de remplacement à sa clientèle, et répare les véhicules d’agence)… et Truffaut (un client de jardinerie a parfois besoin d’un véhicule utilitaire pour transporter d’encombrants achats). Rent a Car a aujourd’hui 250 agences et vise les 380. Le marché est vaste, et il a de beaux jours devant lui : en France, les automobilistes ne sont que 7 à 8 % à avoir recours à un véhicule de location (c’est trois fois plus aux Etats-Unis). Et les assureurs commencent seulement à prévoir dans leurs contrats auto la mise à disposition d’un véhicule de remplacement.
Reproduit avec l’aimable autorisation de la fff