L’année 2009 a été difficile pour le secteur de la mode femme, 2010 guère mieux et en dents de scie avec un printemps en hausse suivi d’un deuxième trimestre à la baisse. Il faut dire que les ménages font des choix budgétaire et que le textile n’est pas une priorité. De plus, s’annonce à l’horizon 2011, la hausse des prix suite à l’augmentation des matières premières (coton, laine et polyester) ainsi que l’évolution des frais de fabrication dans les pays sources comme la Chine (augmentation des salaires). Tous les circuits de distribution sont touchés : chaines grande diffusion, VPC, hypermarchés accusent un recul de l’ordre de 8 à 9% selon l’IFM (institut français de la mode). Les indépendants sont moins touchés avec moins 5,2% et les chaines spécialisées moins 2,2%. Les grands magasins sont les seuls à afficher en positif (+9,2%). De bons résultats liés sans doute à leur offre plus haut de gamme qui attire une clientèle moins concernée par la crise.
Le secteur homme connaît aussi un recul de 4,5% pour la troisième année consécutive avec un bémol sur les réseaux de franchise qui s’en sortent mieux. De part leur expansion en termes de nouveaux points de vente, de leur force d’achat et de leur communication marketing ciblé, elles jouent plutôt la progression.
Le secteur enfant tire son épingle du jeux
Seul le secteur enfant est resté tonique et tire bien son épingle du jeu. Les enfants sont de plus en plus prescripteurs et de plus en plus jeunes : que ce soit dans le domaine de la technologie comme celui de la mode, les chiffres montrent une progression. Ils sont attachés aux marques mais aussi aux codes qui apparaissent dans toutes les collections. Si les plus jeunes subissent le choix des parents, (en dessous de 5 ans, maman ou papa a encore autorité) après, ils sont capables de repérer les marques et à plus de 10 ans, ils ont leurs marques qui correspondent à leur groupe. A l’école, au collège ou au lycée, la publicité marque les esprits de clans. Les filles sont les plus concernées et de plus en plus jeunes. S’habiller mode était il y a encore une dizaine d’année un phénomène qui débutait aux alentour de 12/13 ans, aujourd’hui, dès dix ans, les fillettes veulent être à la mode. La mode qui représente pour les enfants comme pour les parents un accès à la vie sociale. D’ailleurs, les enfants sont de plus en plus « conseillers » auprès de leurs parents et les influencent dans les achats de prêt-à-porter.
Dans ce secteur, les réseaux de franchise enfant se sont développés aussi bien en termes de marques qu’au niveau du nombre de points de vente : sur le créneau moyenne gamme Orchestra a augmenté de 27 points de vente entre 2009 et 2010 pour atteindre 225 magasins à l’enseigne. DPAM (du Pareil au Même), a racheté la marque de chaussures enfant Petits Petons et a enrichi son réseau de 63 points de vente. Les enseignes Sergent major et Cyrillus continuent à s’imposer sur le créneau moyen haut de gamme.
Le marché du textile en général reste tendu. Seules les chaînes spécialisées et les réseaux de franchise continuent de progresser. Alors si vous avez envie de vous lancer dans la mode, choisissez plutôt un réseau de franchise qui saura vous apporter un savoir faire et une expérience.