Le secteur de la parfumerie et des cosmétiques attire de plus en plus d’hommes. Oui, mais quel est leur « socio-style » ? Bobo – autrement dit bourgeois bohémien- ou papy boomer ? La question n’est pas subsidiaire. Loin de là.
Car pour définir leurs cibles, les marques et les enseignes ne se contentent plus de distinguer les individus par leur âge, leur sexe, leur statut social, ni même par leur catégorie socioprofessionnelle. Prétendre aujourd’hui, par exemple, que tous les cadres partagent les mêmes habitudes de consommation n’a plus aucun sens.
Pour refléter la complexité de notre société, les typologies d’acheteurs doivent désormais intégrer d’autres paramètres, empruntés aux analyses menées depuis plus de vingt ans par le centre de Communication Avancée (CCA) : les socio-styles. La segmentation par familles de consommateurs prend ainsi en compte les styles de vie des consommateurs, leurs attentes, leurs valeurs. On voit alors apparaître des catégories dites « émergentes », comme les « oupos » qui sont les enfants des « bourgeois bohèmes » et obnubilés par leur réussite professionnelle. Toute la difficulté pour les entreprises consiste alors à ne pas se laisser enfermer dans une catégorie trop étroite ou à l’existence éphémère.
Notons aussi que les professionnels du marketing utilisent une autre segmentation plus récente encore pour anticiper les tendances. Elle est, cette fois, construite sur les étapes de la vie. Déjà des marques et enseignes de la grande distribution se sont lancées dans l’offre de produits adaptés à la grossesse des parfums par exemple qui n’incommodent pas la femme enceinte ou à la ménopause. Accompagnés tout au long de leur vie par leurs marques préférées, les clients sont ravis.