En théorie l’objectif économique des coopératives n’est pas la recherche du profit, mais la satisfaction des aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels des membres, comme la réduction de coûts de revient ou le coût d’achat de certains produits. Elles privilégient le long terme. Il s’agit non pas de faire du profit mais d’assurer la pérennité des membres.
Ceci étant dit les adhérents des coopératives ont des objectifs très divers, le profit pour les coopératives de commerçants, le maintien de l’emploi pour les Scop, sociétés coopératives de production, l’accès à des moyens supérieurs pour les coopératives agricoles, etc..
Les Coopératives pratiquent la démocratie, les décisions sont prises par leurs sociétaires. Le principe est une voix par personne. La répartition des résultats se fait en fonction de l’activité de chaque membre. Il y a aussi constitution de réserves en propriété collective qui assurent le long terme.
Mais certaines coopératives ont des structures tellement complexes qu’on ne sait plus qui est propriétaire de quoi et qui gagne quoi. Dans certaines coopératives, la marque-enseigne n’appartient pas à la coopérative, dans d’autres certains services sont sous-traités à des entreprises qui n’appartiennent pas à la coopérative mais à certains de ses membres, etc… Dans d’autres coopératives le pouvoir est plus ou moins confisqué par un groupe de coopérateurs dynamiques qui tirent le groupement mais dans d’autres, ils le freinent. Bref, la coopérative est un excellent système mais tout dépend de la manière dont il est appliqué.
Dans le contexte actuel ce modèle prouve sa pertinence, les coopératives ont les moyens de résister à la crise, dans tous les secteurs où on peut les rencontrer. C’est un constat qui se vérifie parfois plus difficilement à l’exportation mais là aussi de belles réussites existent.
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