Nous avons interviewé Pascal Robert, 13 ans après avoir repris l’agence Abithéa à Yerres, dans l’Essonne. En 2019, Pascal a repris une deuxième agence Abithéa à Marolles-en-Brie dans le Val de Marne.
Voici un retour sur son expérience et son évolution à travers le réseau Abithéa.
Pourrais-tu me dire quelques mots sur ton parcours professionnel avant ton arrivée dans le réseau ?
J’ai créé ma première entreprise dans le domaine informatique en 1990. À la suite de cette expérience, en 2007, j’ai souhaité me réorienter et découvrir un nouveau domaine d’activité. L’ancien dirigeant du réseau de franchise Abithéa m’a proposé de reprendre une agence.
Je ne connaissais pas particulièrement le secteur de l’immobilier, j’avais déjà acheté et revendu des biens mais plutôt dans le cadre personnel. J’aime les relations humaines, j’aime apporter du bonheur et me mettre en quatre pour trouver ce qui correspond aux gens. Les métiers de services m’ont toujours intéressé, j’ai donc accepté de me lancer dans l’aventure.
A l’époque, pourquoi as-tu choisi de rejoindre le réseau Abithéa ?
Lorsque j’ai échangé avec l’ancien dirigeant, il m’a proposé de racheter une de ses agences. C’était plus simple pour moi de reprendre une agence déjà existante, même s’il a fallu tout restructurer et repartir de 0.
Quelles ont été tes premières impressions en arrivant chez Abithéa ?
J’ai beaucoup aimé le slogan, « Pour nous, la proximité a un sens ». C’était, et c’est toujours, un réseau très familial, implanté localement, avec une bonne connaissance du marché local. Même s’il a fallu recruter une nouvelle équipe, la reprise de l’agence s’est faite avec des collaborateurs qui travaillaient déjà sur le secteur.
Pourrais-tu nous parler de ton évolution au sein du réseau ?
Comme tout réseau, si on grossit trop vite, on peut se casser la figure. Il faut structurer et se développer au fur-et-à-mesure. Depuis la reprise du réseau par Christophe Prève, le réseau s’est bien adapté aux différentes mutations de la profession. C’est comme une entreprise qui est en phase de croissance, il faut structurer à chaque palier. Il faut avoir une bonne équipe et prospecter les secteurs avoisinants, avoir une agence vitrine pour augmenter sa visibilité. Depuis deux ans, je me suis attelé à la montée en compétences des agences. J’ai cinq collaborateurs par agence et je les accompagne quotidiennement pour les aider à se développer.
Selon toi, avec le recul que tu as aujourd’hui, quelles sont les qualités et compétences indispensables à avoir pour ouvrir ton agence ?
Je pense qu’il est indispensable d’avoir l’envie. Il faut également avoir de bonnes qualités d’écoute, car si nous n’écoutons pas les clients, ça ne peut pas fonctionner. Il faut aussi être disponible. Si on a cela, alors il n’y a pas de raison que ça ne fonctionne pas.
Au niveau des compétences, ça s’apprend au fur-et-à-mesure. Tous les directeurs et négociateurs qui rejoignent le réseau sont formés et accompagnés, et il y a également des outils à disposition pour se former tout seul.
Pour toi, quelles ont été les plus grandes évolutions du réseau ?
Depuis 2007, il y a quatre agences historiques. Le réseau s’était principalement développé dans le sud-est francilien. Christophe a remis en place et restructuré tout le réseau à son arrivée. Aujourd’hui, nous avons une vraie dynamique commerciale et un avenir.
Le principal changement au sein du réseau, c’est que le franchiseur s’est véritablement appuyé sur les compétences et la connaissance des franchisés. Il faut savoir s’appuyer sur les murs solides, les agences qui sont là depuis longtemps et qui ont un nom reconnu dans le secteur, une ancienneté. Le réseau a connu une véritable montée en compétence, avec des outils performants mis à disposition, des logiciels d’expertise, on se bat à armes égales avec les grandes enseignes. Nous n’avons pas forcément un nom très connu mais une fois que l’on est implanté dans le secteur, beaucoup de personnes reviennent vers nous.
Aujourd’hui, es-tu satisfait de l’accompagnement proposé par Abithéa ?
Je suis tout autant satisfait de l’expérience que Christophe m’apporte que ce que je peux apporter au réseau de part mon ancienneté. J’ai l’expérience terrain et Abithéa m’apporte un appui sur toute la communication.
J’ai repris l’agence il y a treize ans, je génère un chiffre d’affaires de 350 à 400 k€ par an alors qu’il y a quatorze agences sur la commune. Ce qui fait la différence, c’est l’expertise et l’accompagnement que l’on apporte au client. Il faut régulièrement retourner voir ses clients, échanger avec eux. Ce n’est pas du « one shot », on tisse une relation sur le long terme. Un client content en apporte un autre. Nous mettons en place des campagnes de publicité locale mais c’est surtout le bouche à oreille qui fait que l’on est connu et reconnu.
Pour toi, Abithéa, c’est quoi ?
Abithéa c’est une histoire de personnes, une aventure humaine. On entre dans une famille. Ce qui est important pour nous c’est le local, la qualité des personnes qui font partie du réseau, de l’agence. La plus grande difficulté en tant que chef d’entreprise c’est d’arriver à calibrer les personnes dès leur arrivée. Nous investissons beaucoup dans la formation et le suivi.
Que dirais-tu à un futur partenaire qui hésite encore à rejoindre Abithéa ?
Je lui conseillerais de passer une semaine dans une agence existante pour voir comment ça se passe. Il aurait toutes les cartes en mains pour décider de se lancer. Quand on ne connaît pas le métier, c’est toujours difficile de percer dans les premiers mois, mais nous avons de beaux exemples au sein du réseau d’agences qui ont réussi rapidement car elles sont dirigées par des entrepreneurs qui ont envie et qui se battent, ils apprennent sur le terrain et bien sûr, le franchiseur les accompagne au quotidien.
Quel est ton meilleur souvenir Abithéa ?
A chaque fois qu’on fait une vente, c’est toujours un beau souvenir. Ce sont avant tout des aventures humaines. Souvent, on se fait des amis après les ventes car les clients sont vraiment contents de l’accompagnement et on partage beaucoup tout au long de la collaboration. Je me souviens des clients qui avaient la larme à l’œil après avoir acheté, c’est toujours émouvant.
Le mot de la fin ?
Qu’on continue à travailler et avancer comme nous le faisons tous aujourd’hui. Il y a les bonnes personnes aux bonnes places, et le réseau a un très bel avenir devant lui.