Voici quelques tendances qui se dégagent de ces études INSEE. Nous ne pouvons que vous encourager à les acheter et à les étudier en détail car les approximations sont dangereuses.
LA CONSOMMATION
Depuis 3 ans, les français achètent plus de voitures, de boulangerie viennoiserie, de meubles et d’électro-ménager, de vêtements et de produits culturels.
L’alimentation pèse encore un tiers de la consommation et se stabilise même si la tendance à très long terme est baissière en % du revenu global. Il faudra cependant étudier les marchés en hausse de la proximité , du tout-préparé et de la préparation facilitée.
Parmi le « non al » (non alimentaire), les produits pharmaceutiques, les carburants et les accessoires automobiles progressent un peu mais l’habillement et l’aménagement de l’habitat baissent un peu.
LA DISTRIBUTION
Les grandes surfaces alimentaires et généralistes ont vu leurs chiffres se tasser avec une augmentation assez faible de 1,4 % en 2001. Il y a un mouvement (encore limité mais dont on attend une progression) en faveur de la proximité et au détriment des grandes surfaces.
Les magasins spécialisés du prêt-à-porter, de la lingerie, de la beauté, de l’optique et de la photo se portent bien. Spécialisation et libre service assisté font très bon ménage.
Le bricolage connait une baisse, probablement conjoncturelle, car la tendance est haussière sur le long terme.
Certains secteurs ne connaissent plus le même engouement que les récentes années et enregistrent des scores positifs mais modestes sous les 3,5 % : les produits culturels, les jeux vidéo et la téléphonie.
Les équipements vidéo et numériques connaissent une croissance soutenue (apparemment contraire au marasme du livre et de la presse) mais très variable d’un produit à l’autre. Nous vous conseillons d’affiner vos études et de tenir compte que sur ces marchés d’innovation, les fluctuations sont fréquentes et rapides.