Un quart des loyers de centre-ville du commerce organisé sont sous le régime de l’ILC et à peine 10 % pour le commerce indépendant. La LME de 2008 a créé ce nouvel indice pour fixer le montant des loyers commerciaux afin de modérer la hausse des loyers : c’est l’ILC (Indice des loyers commerciaux), celui-ci faisant suite à l’ICC (Indice du coût de la construction).
Ce nouvel indice est structuré comme suit : 50 % de l’indice des prix à la consommation (IPC), 25 % de l’indice des prix de la construction neuve (ICC)et 25 % de l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail (ICA).
L’application de cet indice n’est pas une obligation, et ne peut être choisi, comme alternative à l’ICC, que si bailleur et locataire y sont favorables. A noter que Les bailleurs institutionnels de centres commerciaux et de parcs périphériques appliquent l’ILC dans leurs baux mais que celui-ci est très peu appliqué en centre ville. Les propriétaires fonciers, bailleurs isolés conseillés par leurs notaires refusent globalement le nouvel indice.
L’immobilier pèse de plus en plus dans l’équilibre des enseignes qui doivent faire des ajustements en termes de surface par rapport à un chiffre d’affaires qui peine à progresser.
Le Panel Procos qui représente une cinquantaine d’enseignes affiche un moins 0,6% des ventes de janvier à aout. Textile femme et équipement de la maison sont en négatif, l’enfant, l’homme, le sport, la beauté et l’alimentaire restent en positif mais progressent peu. Ces chiffres sont le reflet d’une consommation en recul qui oblige les têtes de réseaux à faire des arbitrages chiffre d’affaires/loyer commercial.
Chaque m2 doit être rentabilisé d’où de nombreuses mutations pour trouver la bonne taille de magasin et assurer la marge avec un chiffre d’affaires stagnant.
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