Les minorités ethniques sont accusées d’influer négativement sur les chiffres de l’emploi. S’il est vrai que le chômage est plus important parmi les immigrés il n’y a pas de fatalité et la réalité peut être tout autre. Les exemples concrets de réussite de plusieurs immigrés, réfugiés et autres minorités ethniques le montrent.
Deux exemples de réussite qui cassent les idées reçues
Une enquête réalisée a révélé qu’en 2010, 22 % des entreprises créées par des étrangers employaient des salariés au démarrage, contre 12 % des entreprises créées par des français. On a aussi décelé que 47 % d’entre elles apportaient des innovations sur leur marché.
Notre premier exemple de réussite c’est Folly Elom Lakoussan. Aujourd’hui âgé de 31 ans, il avait fuit le Togo à 15 ans pour changer plusieurs fois de foyer à Paris et de recevoir une aide pour reprendre ses études. Ayant obtenu un mastère en systèmes d’information, il finit par trouver un travail dans des hôpitaux de Haute-Savoie et de Suisse.
Lorsqu’il prend conscience des problèmes de communications du personnels, il met au point un logiciel de gestion de flux en milieu hospitalier qui séduit plusieurs hôpitaux et maisons de retraite. Actuellement, il emploie trois personnes.
Deuxième exemple, c’est celui de Mehdi Zamali: un originaire du Maghreb qui a grandit dans le quartier de la ZUP de Chalon-sur-Saône. Il commence par créer son auto-entreprise et se fait aider par « Entrepreneur dans la ville ». A la tête de son entreprise de coaching sportif à domicile, il emploie neuf personnes.
Citons aussi la franchise Nabab Kebab fondée parHakim Benotmane ou la franchise Planet Sushi créée par Siben N’Ser.
Ils apportent de l’innovation et y sont parfois incités du fait de la difficulté plus grande à trouver un emploi.