Impossible aujourd’hui pour
les chaînes de prêt-à-porter en franchise ou succursalistes de ne pas avoir son site marchand.
Qu’elles soient en franchise ou en succursalisme, les Enseignes spécialisées comme Morgan, Kookai, Mango, Petit Bateau de même que les généralistes comme Promod, Kiabi et Pimckie font maintenant du commerce sur la toile. Seul H&Mn’a toujours pas développé de site en France mais en a déjà un en fonctionnement en Allemagne.
Les précurseurs dans ce domaine ont été les entreprises de Vpc au début des années 2000 ; il faut dire qu’ils possédaient un savoir-faire dans la vente à distance ainsi que les outils logistiques adaptés.
Même si selon l’IFM les ventes en habillement sur la toile ne représentent que 3,7% du chiffre global des opérations, elles augmentent de façon constante et ont progressé de 18% sur le premier trimestre 2008.
Un risque de voir un transfert des clients des boutique vers le Web
Pour les responsables des enseignes de prêt-à-porter, il aura fallu lever les craintes des responsables de boutiques qui voyaient dans ce nouveau canal de vente un concurrent dans la place. Or, cela n’est pas le cas et on constate aujourd’hui que ce sont 2 canaux complémentaires.
Le web devient un outil de prospection
60% des clients iraient sur le site Internet de la marque pour s’informer et achèteraient ensuite en magasin (source la Fevad).
Des sites comme Vente Privée qui proposent des produits à prix cassés sont une vitrine supplémentaire pour les marques. Selon une étude de ce site, près de la moitié des Internautes qui ont découvert une enseigne de mode via le site achète ensuite des articles en boutique.
L’animation commerciale sur des canaux différents
La coordination entre les boutiques et le site Web est essentielle et les promotions doivent être simultanées sur le site de vente en ligne et dans les points de vente. Ce qui parait assez facile à appliquer pour les grandes enseignes succursalistes ou franchisés qui ont des moyens informatiques et logistiques adaptés devient complexe pour les commerçants multimarques qui doivent jongler avec toutes les actions marketing des marques qui peuvent de plus se cannibaliser.
Le E.commerce pour la confection n’en est qu’à ses débuts. Cependant, il progresse très très vite et pour le moment, son impact sur les réseaux traditionnels est plutôt positif. Il faudra pourtant être vigilant et :
1 utiliser le Net à bon escient pour créer du trafic en magasin
2 – inventer le point de vente du futur qui devra être suffisamment attractif (physiquement et commercialement) pour que les clients aient envie de se déplacer pour voir en vrai et y trouver du plaisir. Le conseil deviendra alors une priorité.