En janvier 2015, le groupe Xerfi publiait les résultats de son étude intitulée « Les performances de la franchise dans la mode – Habillement, chaussures, lingerie, etc. ». Chiffres à la clé, celle-ci permet d’avoir une vue globale sur la santé et les performances financières de 40 franchises nationales du secteur. Cette étude a été menée par Gabriel Giraud.
Un système séduisant pour les enseignes et les commerçants indépendants
L’étude publiée par le groupe Xerfi réalise à partir de l’analyse de 40 enseignes vient confirmer toute la pertinence de la franchise pour lancer ou accroître son activité dans le monde de la mode. Pour preuve, en 10 ans, le nombre de réseaux sous franchise a plus que doublé sur ce secteur particulier. Le fonctionnement en franchise séduit sans nul doute les grandes enseignes de la mode (habillement, chaussures, lingerie, accessoires…) qui y voient l’opportunité d’un développement rapide sur l’ensemble du territoire français tout en limitant les investissements, largement supportés par les adhérents. De l’autre côté, pour les commerçants indépendants, le commerce organisé – franchise mais aussi commission-affiliation ou licence de marque – est un moyen de profiter de la notoriété, de l’offre et du savoir-faire d’une enseigne sans prendre tous les risques inhérents à la création d’une boutique.
Un niveau de ventes plus élevé pour les franchises
Concrètement, sur la base de deux panels représentatifs d’enseignes, les experts de Xerfi ont choisi de comparer les performances de la franchise avec celles des commerçants indépendants sans enseigne. Les résultats sont probants concernant le niveau des ventes : la franchise permettrait d’atteindre un niveau de ventes plus élevé avec un chiffre d’affaires moyen des franchisés étudiés de près de 1 million d’euros entre 2010 e t 2013, contre un peu plus de 600 000 euros pour les indépendants sans enseigne sur la même période. Sur ce qui est de la rentabilité, l’étude montre que « la franchise n’est pas pour les distributeurs de détail d’articles de mode le gage d’une rentabilité supérieure à celle des commerçants sans enseigne ». Ainsi, les taux de résultat d’exploitation des deux catégories ont ainsi atteint, par exemple, 2,1% en 2013 tandis que les taux de résultat net se sont établis à des niveaux très voisins entre 2010 et 2013. Les explications ? Si grâce aux économies d’échelle, les franchisés ont des frais de personnel (en proportion de leur chiffre d’affaires) moins élevés que les indépendants, ils doivent cependant verser une redevance d’exploitation à leur tête de réseau, en plus d’autres charges (loyer, dépenses énergétiques, …).
Des performances hétérogènes selon les créneaux
Au-delà de ces résultats globaux, le groupe Xerfi montre que les performances économiques et financières sont différentes selon les différents segments du secteur (prêt – à – porter féminin, masculin, enfant, mixte et discount, lingerie, chaussures et sportswear). Ainsi, par exemple, si le taux de résultat d’exploitation moyen des franchisés de lingerie a dépassé 8% entre 2010 et 2013, celui des discounteurs a été très modeste, voire négatif sur cette même période.
Si ce secteur vous intéresse, consultez les fiches des franchises de mode et de prêt à porter femme qui recrutent.Retrouvez également les franchises de chaussures, les franchises de mode et de prêt à porter homme.