Une étude menée par Xerfi Precepta et intitulée « Le marché du snacking à l’horizon 2020 – Perspectives de croissance, évolutions du jeu concurrentiel et grands défis à moyen terme », révèle que le snacking gagne du terrain. Résultat : une croissance soutenue du secteur qui attire forcément de nouveaux entrants.
Dans ce contexte fortement concurrentiel, les enseignes s’adaptent, évoluent et innovent afin de consolider leur positionnement.
L’étude menée par Xerfi Precepta révèle, en outre, des signes de saturation du marché. Saturation qui s’explique par l’intensification de la concurrence : nouvelles marques (dont Mix de Mix Buffet ou encore L’Atelier Blini de Labeyrie), restauration rapide, boulangeries, les nouveaux établissements de vente à emporter (fast casual, food trucks, coffee shops).
Pour faire face à cette concurrence croissante, les industriels mettent en place diverses stratégies dont la diversification, la montée en gamme ou encore l’optimisation des modes de distribution. Les marquent misent également sur une stratégie de communication bien ciblée afin de conserver leur part de marché.
Résultat : les opérateurs finissent par être en concurrence les uns avec les autres ce qui engendre un chamboulement dans le top 30. En effet, et bien que les leaders de chaque segment conservent leur place, le reste du classement change au gré du degré de réussite des stratégies mises en place par les uns et les autres. C’est par exemple le cas de Bel qui a gagné de précieuses places en rachetant le groupe MOM (Pom’Potes, Ma Pause Fruit, Récré’Olé, etc.) fin 2016. Autre exemple de belle réussite, celui de la société Michel et Augustin qui s’est assurée une belle place sur le marché du snacking en adoptant un business model fondé en grande partie sur l’externalisation de la production.