Le m-commerce, ou commerce à partir de terminaux mobiles, a de beaux jours devant lui

  • Créé le : 06/12/2012
  • Modifé le : 21/05/2025
En novembre 2012, Xerfi-Precepta publiait une étude approfondie sur les ventes à partir de terminaux mobiles : le m-commerce*. Elle montrait que si ce mode de commerce a de quoi faire des envieux, il est encore inexploité par les distributeurs et offre un nouveau potentiel aux enseignes pour conquérir et fidéliser la clientèle.

Des perspectives intéressantes pour les ventes à partir de Smartphones

Selon l’étude de Xerfi-Precepta intitulée « M-commerce : quelles stratégies mobiles pour conquérir et fidéliser des consommateurs nomades ? », les ventes réalisées depuis les terminaux mobiles (smartphones et tablettes) ne font que se développer et offrent des perspectives particulièrement intéressantes. Elles devraient d’ailleurs passer de 2 milliards en 2012 à près de 5 milliards d’euros en valeur en 2015 pour représenter un peu plus de 7 % du e-commerce et  de 0,4 % de la consommation des ménages (respectivement 4,6 % et moins de 0,2 % cette année). Mais le potentiel reste énorme, le marché est très ouvert !

Une logique encore inexploitée

Le Xerfi-Precepta précise en effet que ces estimations concernant à la fois les ventes réalisées en mode sédentaire (maison ou bureau) que celles en situation de mobilité (en déplacement, dans les transports, en magasin, en zones de transit). En mode sédentaire, ce type d’achat n’est qu’une autre alternative aux achats sur ordinateurs et tablettes et ne génère donc pas d’achats supplémentaires. Si on enlève donc ces achats initiés sur un smartphone ou une tablette, et finalisés à l’aide d’un terminal/canal complémentaire dans une logique cross canal, le m-commerce générerait moins de 1 milliard d’euros de ventes en 2012. Un chiffre qui selon l’étude « illustre à lui seul combien la mobilité est sous-exploitée par les distributeurs qui doivent donc innover sur ces usages pour attirer de nouveaux consommateurs » même si de nombreuses initiatives ont déjà été mises en place dans ce sens (entre 2011 et 2012, le nombre de sites mobiles aura doublé et celui d’applications pour Android presque triplé. Quant au nombre d’enseignes ayant au moins trois applications, lui aussi a été multiplié par trois).

Le m-commerce face au e-commerce

Et les spécialistes de considérer qu’il est urgent pour les enseignes de s’y mettre de manière plus active dans un contexte d’essoufflement du e-commerce. L’analyse des experts de Xerfi-Precepta révèle en effet que si la population de cyberacheteurs (+ 8 % à 29,9 millions de personnes en 2011) continue d’augmenter au même rythme, le potentiel maximum pourrait être atteint dès 2018. Et de préciser qu’après deux années de baisse « le panier moyen du cyberacheteur va se stabiliser entre 2013 et 2015 à 87,5 euros ». Le constat est sans appel : face à l’essoufflement programmé du e-commerce, le mobile serait donc l’outil incontournable de développement ! Xerf-Precepta insiste sur le fait que si la mobilité progresse chez les distributeurs, les application de commande et de paiement sont encore trop rares (elles ne seraient proposées que par la moitié des enseignes – pour l’essentiel des succursalistes – et notamment celles de la grande distribution alimentaire comme E. Leclerc, Carrefour, Auchan, Magasins U, Casino, Cora, Monoprix… l’étude cite aussi Leroy Merlin, Décathlon, Darty et Fnac qui sont les autres enseignes proposant la commande de paiement).

Quatre manières de convertir les clients au m-commerce

Dans ce contexte, reste aux distributeurs à innover, à s’adapter et à accompagner leurs clientèles de plusieurs manières pour les convertir aux achats sur smartphones en situation de mobilité. L’étude dégage quatre angles d’actions :
– l’implantation physique, soit celle de magasins en dur dans les zones de transit (gares, aéroports) ;
– l’implantation « virtuelle » grâce à des magasins virtuels (le plus souvent des écrans numériques) dans les zones de transit ;
– l’élaboration de sites et applications mobiles permettant aux consommateurs en déplacement de réaliser une ou plusieurs étapes du processus d’achat ;
– la mise en place de dispositifs de marketing mobile pour faire venir le consommateur dans les points de vente quand celui-ci se déplace à proximité.

* Selon la définition de Xerfi-Precepta, le m-commerce recouvre deux types d’achats réalisés par le consommateur en situation de mobilité : l’achat intégralement effectué depuis un terminal mobile ; et l’achat initié sur un smartphone ou une tablette, et finalisé à l’aide d’un terminal/canal complémentaire dans une logique cross canal.

CHOPSTIX

Restauration Asiatique

Apport : 100 000€

ECOCUISINE

Cuisine, bain, placard

Apport : 70 000€

FRANCE ACCES

Services aux particuliers

Apport : 15 000€

REMOVO

Entretien et rénovation

Apport : 10 000€

GLASS AUTO

Centre auto et Station service

Apport : 10 000€

SVELTEO

Diététique et minceur

Apport : 20 000€

MDA électroménager

Électroménager

Apport : 50 000€

RESOTRAVO

Courtage en travaux

Plus de franchises Afficher plus

Actualités

Le Coq Couvreur : la franchise BTP accessible sans apport

Le Coq Couvreur : la franchise BTP accessible sans apport

Le secteur de la franchise dans le BTP attire de nombreux candidats entrepreneurs, mais se heurte souvent à un obstacle majeur : l’investissement initial conséquent requis pour démarrer. Entre l’achat de matériel, les droits d’entrée et la constitution d’une trésorerie de démarrage, les montants peuvent rapidement décourager les artisans qualifiés désireux de se lancer. C’est […]

Planète Fitness déploie une borne de vente intelligente pour moderniser l’expérience client

Dans un secteur du fitness où la différenciation devient un enjeu majeur, la franchise Planète Fitness franchit une nouvelle étape avec le déploiement d’une borne de vente digitale. Testée avec succès pendant plus de six mois dans le club pilote de Dijon, cette solution automatisée incarne une vision stratégique claire : offrir aux franchisés un […]

Sushi Daily déploie son réseau de franchise en France

Sushi Daily déploie son réseau de franchise en France

Dans un secteur de la restauration rapide en pleine mutation, où les consommateurs recherchent à la fois qualité, fraîcheur et praticité, Sushi Daily intensifie son développement territorial et lance un appel à candidatures pour de nouveaux partenaires franchisés. Le leader européen du sushi frais en libre-service, fort de ses plus de 1 100 kiosques implantés […]

×
Notre recommandation
CLASS'CROUTE

Class’croute associe restauration rapide sur place/à emporter et la livraison en entreprise de plateaux-repas et de buffets.

Son modèle offre aux entrepreneurs les avantages du métier de restaurateur sans les contraintes.

En savoir plus maintenant
En quelques chiffres
  • Apport : 100 000€
  • CA moyen : 500 000€
  • Droit d'entrée : 30 000€
  • Nombre d'unités total en national : 90
En savoir plus maintenant
×
Recevez chaque semaine la newsletter
Infos sur les réseaux qui recrutent, guides pratiques,
conseils pour réussir …
En vous abonnant, vous acceptez que nous puissions traiter vos informations conformément à notre politique de confidentialité.