Créé en 2008, le réseau de franchise Sequoia Pressing compte à ce jour 62 pressings dont la plupart sont en franchise. La marque a mis en place plusieurs initiatives en faveur de la protection de l’environnement. Elle utilise notamment un produit écoresponsable dans l’ensemble de son réseau.
L’enseigne a également élargi son offre pour intégrer des services de retouche et de réparation de vêtements. Elle propose aussi à ses clients des housses de protection réutilisables. Les films en plastique utilisés dans le secteur restent disponibles mais payants. La contrepartie sera reversée à une association qui œuvre pour la protection des océans.
Sequoia se met « au vert »
Le perchloréthylène, produit habituellement utilisé dans le secteur du nettoyage à sec, est dangereux pour la santé. C’est pourquoi son utilisation sera interdite d’ici janvier 2022. Les pressings vont donc être contraints de changer leurs équipements pour se conformer aux nouvelles restrictions.
En France, Sequoia Pressing a eu l’exclusivité du procédé GreenEarth. Il s’agit d’un produit écoresponsable à base de silicone commercialisé par Procter & Gamble. Profitant du changement de la réglementation régissant le secteur, la marque reprend des boutiques déjà en activité pour les rénover et y installer les machines nécessaires.
Sequoia Pressing peine à trouver des collaborateurs qualifiés
Nicolas de Bronac, le président du groupe parisien Sequoia Pressing avoue avoir du mal à trouver un personnel qualifié, ce qui constitue un véritable frein au développement de l’activité de l’enseigne. En effet, pour ouvrir un pressing, il faut obligatoirement recruter des collaborateurs formés dans le domaine. Or, au niveau des demandeurs d’emploi, il existe une véritable pénurie !
Face à ce constat, la marque a décidé d’ouvrir un centre de formation agréé en mai 2017. Il a fallu deux ans pour finaliser toutes les formalités relatives à ce centre qui n’a pas eu le succès escompté. Actuellement, grâce aux conseillers de Pôle Emploi, Sequoia Pressing a assuré la formation d’une trentaine de personnes, ce qui permettra d’ouvrir 10 nouveaux pressings Sequoia.
« En fait, nous avons eu de grosses difficultés à trouver des collaborateurs, reconnaît Nicolas de Bronac. En Ile-de-France, où il reste 700 pressings, il y a en moyenne 6 élèves pour le brevet professionnel et deux en CAP. Nous avions le franchisé, le financement, tout sauf le personnel diplômé obligatoire. Nous avons donc dû freiner notre développement ».