Dans cette interview accordée à Franchise Magazine, Thomas Giraud, franchisé Vulco à Guéret, partage son parcours atypique. Après avoir débuté « en bas de l’échelle comme employé de service rapide », il a saisi l’opportunité en 2023 de reprendre l’entreprise de son patron et de devenir franchisé Vulco.
Vulco : un réseau conjuguant liberté et accompagnement
Thomas Giraud n’a pas suivi un parcours académique classique et a rapidement intégré le marché du travail. Après plusieurs missions d’intérim, il s’est orienté vers la mécanique automobile et a suivi une formation à l’Afpa, un centre de formation pour adultes.
« A l’Afpa, j’ai fait 2 formations. J’ai fait une 1ère formation dans le service rapide d’automobile, sur tout ce qui est entretien auto et j’ai enchaîné par une autre formation en mécanique automobile, pour avoir un diplôme de niveau 5, soit l’équivalent d’un CAP BEP ».
À l’issue de sa formation, il a d’abord travaillé en tant que salarié chez Peugeot à Guéret, puis a rejoint en 2010 le Centre Vulco de la même ville. A ses débuts, il était juste employé de service rapide, puis il a progressivement évolué, s’impliquant dans la réception, la gestion des stocks et la facturation. En 2023, lorsque son patron a décidé de vendre, Thomas a saisi l’opportunité de racheter le centre, devenant ainsi franchisé Vulco et concrétisant un projet auquel il pensait depuis plusieurs années.
Au sein du réseau Vulco, Thomas apprécie avant tout la liberté qu’il offre, lui permettant de choisir ses fournisseurs et d’organiser son travail tout en bénéficiant d’un soutien constant. Il sait qu’il peut compter sur l’accompagnement de la tête de réseau, à qui il peut faire appel à tout moment pour des conseils ou une aide.
Bien s’entourer pour réussir
Pour concrétiser la reprise du centre, Thomas a dû solliciter plusieurs organismes financiers afin d’obtenir des prêts personnels à taux zéro, en particulier ceux en partenariat avec la BPI, pour financer une partie de l’achat et compléter son apport personnel. Il a également veillé à s’entourer d’un bon comptable et d’un banquier pour mener à bien cette démarche. Par la suite, il a eu l’opportunité de se rendre au siège pour se familiariser davantage avec les outils utilisés par Vulco.
« Honnêtement, je les connaissais déjà un peu, mais c’est bien de pouvoir approfondir et discuter avec les personnes qui gèrent tous ces outils ».
Suite à la reprise, plusieurs changements ont été mis en place. Des travaux de rénovation ont été réalisés, notamment pour améliorer l’accueil client et les enseignes extérieures. les prestations mécaniques ont été diversifiées, l’équipe a été formée aux technologies électriques et à la climatisation, et une secrétaire a été recrutée pour s’occuper de l’accueil, de l’administratif, de la facturation et de la gestion des stocks. À ce jour, le centre emploie trois personnes : deux à l’atelier et une secrétaire.
Thomas envisage maintenant de se lancer dans le VTS (Véhicules Tout Service), un projet axé sur le dépannage et l’entretien des pneumatiques pour poids lourds et équipements agricoles à domicile. Bien qu’il soit encore en phase de préparation, il espère pouvoir concrétiser cette initiative dans un avenir proche.
Enfin, il conseille à ceux qui hésitent encore à se lancer dans le secteur avec Vulco de franchir le pas, à condition d’être motivé et de réellement en avoir envie.
« Il faut savoir bien s’entourer, il ne faut pas non plus foncer tête baissée », conclut-il.