Anne-Catherine Péchinot, Directrice Générale de la franchise Easy Cash, a récemment été interviewé par Franchise Magazine. Elle a affirmé que l’objectif principal de son enseigne était de densifier sa présence sur le territoire français, avec pour ambition d’atteindre rapidement un total de 200 magasins. De plus, elle a abordé les conditions à remplir pour ouvrir une franchise Easy Cash, les zones géographiques visées, ainsi que les différents formats d’implantation envisagés.
Objectif : atteindre 200 magasins très prochainement
En développement depuis plus de deux décennies, Easy Cash se positionne comme le leader du marché de la seconde main en France, spécialisé dans l’achat et la revente de produits d’occasion, tant en termes de nombre de magasins que de chiffre d’affaires. En 2023, le réseau a réalisé un chiffre d’affaires de 265 millions d’euros et compte actuellement 141 points de vente à travers le pays. Cette année-là, Easy Cash a connu un développement dynamique avec 17 opérations. L’enseigne a réalisé 4 ouvertures en magasin principal et a plus de 10 ouvertures prévues pour cette année.
« Notre objectif est de mailler le territoire français de façon rapide. Nous voulons être à 150 magasins à la fin de l’année 2024 et très vite arriver à 200 magasins avec une volonté d’avoir un magasin Easy Cash dans toutes les villes de plus de 100 000 habitants, et une volonté également de mailler davantage les centres villes, puisque nous avons désormais un nouveau concept de magasin qui fonctionne particulièrement bien en centre-ville ».
En ce qui concerne la catégorie de villes et d’emplacements ciblés, le réseau vise en priorité la région parisienne où l’enseigne est assez peu présente, car historiquement, Easy Cash est un acteur de Province.
« Nous avons vraiment besoin de gens sur la région parisienne, et ensuite nous avons un certain nombre de villes encore disponibles, je pense à Nancy par exemple, mais pas que, je pense à Gap également, je pense à la région de Marseille où nous ne sommes pas du tout présents. Donc il reste encore beaucoup de places à prendre et des beaux emplacements avec des magasins qui peuvent être générateurs de gros chiffres d’affaires ».
Par ailleurs, le réseau permet la multi-franchise et beaucoup de ses franchisés ont plusieurs points de vente. Aujourd’hui, Easy Cash détient 24 magasins intégrés, alors que les autres sont gérés par des franchisés.
« Nous avons 60 franchisés. Donc nous sommes, à peu près, à 2 magasins par franchisés, mais nous avons pas mal de multi-franchisés et cela fait partie également de nos sources de développement d’avoir des franchisés qui ouvrent un second magasin ».
Quelles conditions remplir pour ouvrir sa franchise Easy Cash ?
Le réseau Easy Cash cherche avant tout à recruter des personnes passionnées par le commerce et le contact humain, car c’est un métier de proximité. Comme Easy Cash considère son réseau comme une grande famille, il vise à intégrer des personnes qui partagent ses valeurs. Sur le plan financier, un apport personnel d’au moins 120 000 à 130 000 euros est recommandé pour démarrer sereinement un magasin Easy Cash. En outre, les candidats doivent posséder des compétences commerciales et de gestion ou avoir une aptitude à gérer.
Tous les franchisés du réseau bénéficient d’une formation complète pour comprendre le fonctionnement du marché de la seconde main. Une partie importante de cette formation se déroule sur le terrain, où ils apprennent les rouages de l’achat et de la revente de produits d’occasion. De plus, des outils sont mis à leur disposition pour éviter les erreurs potentielles.
Pour rejoindre le réseau, il est également crucial de démontrer une sensibilité particulière envers l’environnement et les valeurs sociales, car la circularité et les préoccupations en matière de responsabilité sociale et environnementale sont au cœur des valeurs d’Easy Cash.
« Le groupe s’est engagé de façon très importante là-dessus. Nous faisons partie de la Convention des entreprises pour le climat. Nous sommes labellisés « Enseigne Responsable ». Nous avons comme projet sur l’année 2024 de devenir entreprise à mission. Mais c’est également des chemins sur lesquels nous accompagnons nos franchisés de façon à pouvoir faire émerger cette sensibilité-là. Et cela fait partie des sujets que nous poussons vraiment très fort, parce que nous pensons que notre rôle est d’allonger la durée de vie des produits et qu’il faut que nos partenaires en soient eux aussi convaincus ».
Les différents formats d’implantation du concept Easy Cash
Le réseau Easy Cash se développe selon 2 types de magasin :
- Des magasins destinés à être implantés en extérieur de ville, ayant 250 m² de surface de vente. Ces magasins proposent différentes familles de produits : la téléphonie, le gaming, le luxe, l’informatique le livre, le petit électroménager.
- Des magasins de centre-ville proposant à peu près la même chose, mais plus petit, puisqu’ils ne font que 150 m². Dans ces unités, une grosse partie des rayons en libre-service est enlevée.
En termes de personnel, un magasin a besoin pour fonctionner d’une équipe de 8 à 10 personnes.
« Nous considérons en général qu’il faut un collaborateur pour 250 000 euros hors taxe de chiffre d’affaires. Sur l’année 2023, le chiffre d’affaires moyen d’un magasin Easy Cash était de 2.2 millions d’euros hors taxe ».
Par ailleurs, l’enseigne a aussi mis en place un partenariat avec Cora lui permettant d’ouvrir des corners dans les magasins de l’enseigne de grande distribution. Easy Cash apporte le savoir-faire, l’expertise, le logiciel et les outils de pricing, et ce sont les collaborateurs Cora qui exercent le métier dans leur magasin. Ce partenariat connaît d’ailleurs beaucoup de succès puisque 11 corners Cora/ Easy Cash ont déjà ouvert. L’objectif commun des 2 enseignes est d’en ouvrir au moins 5 en 2024.
Quels conseils pour un porteur de projet qui hésite à se lancer ?
« D’abord, de ne pas hésiter parce que c’est vraiment un métier chouette, et surtout de venir nous rencontrer soit au Salon de la Franchise, soit tout simplement d’aller en magasin pour voir comment c’est et pour pouvoir discuter avec des franchisés, pour qu’ils puissent en toute transparence, leur dire ce qu’ils pensent de la franchise, ce qu’ils pensent du métier et qu’ils puissent se rendre compte et voir s’ils se projettent dans ce métier qui est un métier absolument passionnant ».
Retrouvez l’intégralité du podcast d’Anne-Catherine Péchinot sur Franchise Magazine.