Le président de la république a reçu un rapport sur la francophonie et la francophilie de la part de Jacques Attali, l’économiste et ancien conseiller spécial de Mitterrand. En voici un très bref aperçu mais c’est aussi l’occasion d’évoquer l’impact du français sur la franchise française dans le monde.
Selon ce que l’Express a rapporté, l’économiste trace deux scenarii possibles pour la francophonie. Dans un premier scénario, cette zone économique importante pourrait connaître une création de richesses; la francophonie passerait de la 6ème place à la 4ème zone géopolitique en 2050 car le nombre de personnes parlant français pourrait évoluer pour atteindre les 770 millions (en 2050) contre les 230 millions actuellement.
Le rapport expose, d’autre part, un scénario moins rose pour la francophonie selon lequel on aurait un demi-million de chômeurs en plus en 2050 en France. Ce résultat sera la conséquence d’une baisse de la population « francophilophone » « sous la pression de la concurrence des autres grandes langues internationales, des langues locales, et face aux difficultés de certains pays francophones du Sud à assurer l’accès à l’éducation de leurs populations en situation d’explosion démographique ». Cette conséquence engendrerait, entre autres, la perte de parts de marché pour les entreprises françaises.
Pour remédier à ce scénario catastrophe, l’économiste Jacques Attali suggère 53 résolutions. Les plus fondamentales sont la nécessité de l’augmentation de l’offre d’enseignement du français et en français, l’extension de l’aire culturelle francophone, mais aussi la maximisation de la croissance de la France et des pays francophones.
En conclusion, l’importance du français dans le monde a des conséquences sur l’emploi en France. Pour la franchise par exemple, c’est évident lorsque l’on veut exporter une franchise, se comprendre, évaluer les candidats franchisés, transférer le savoir-faire, etc..
Ceux qui exportent se rendent compte à quel point les franchiseurs anglais et américains sont avantagés par la langue dans le monde. Mais c’est vrai aussi pour les espagnols en Amérique du sud. Nous devons insister pour que le gouvernement français augmente les crédits pour l’enseignement du français dans le monde. La France doit inciter les états francophones et les pays francophiles à utiliser le français dans l’enseignement.
Observons les facilités que les franchiseurs français ont pour former un franchisé marocain et son équipe par rapport à un colombien ou à un sud-africain.