Il en ressort que la morosité ambiante et le moral des européens sont liés aux hypothèses sur l’avenir et sur la tendance de consommation. Mais, des alternatives voient le jour et la population européenne a une capacité de réaction et d’adaptation.
Avec la crise, l’ensemble des européens ont pris conscience de leur manière de consommer. Les consommateurs cherchent désormais une manière de consommer moins cher pour compenser la baisse de leur pouvoir d’achat, en privilégiant un bon rapport qualité/prix pour 93 % d’entre-deux ou par la recherche du prix le plus juste ou le plus bas pour 82 % d’autres.
La consommation devient ‘responsable’ est on voit la fin de l’époque du « extraire-produire-jeter ». Ce n’est plus dévalorisant aujourd’hui d’acheter des produits d’occasion mais, au contraire, considéré comme un achat malin et non plus comme un acte de radinerie. Les mentalités évoluent vers une consommation responsable.
Grâce à une prise de conscience du lien entre la consommation et l’environnement, la population européenne calcule les conséquences de sa façon de consommer sur l’épuisement des ressources naturelles, l’écologie et la dégradation de l’écosystème.
On jette moins facilement, mais on profite du marché de l’occasion. Selon l’observatoire Cetelem, 59 % des européens achètent des produits d’occasion aujourd’hui, et 68 % de la population française déclare avoir déjà vendu du mobilier devenu inutile.
L’acte de vente et d’achat d’occasion c’est, acquérir à bas prix un objet pouvant encore servir ou augmenter son pouvoir d’achat en faisant profiter d’autres d’un objet devenu obsolète. On a d’ailleurs vu apparaitre tout un réseau de troc en magasin ou sur internet. Les mentalités évoluent positivement.
D’après un communiqué de presse de février 2013