Les Français sont de plus friands de proximité et les enseignes de la grande distribution l’ont bien compris. De plus en plus, elles développent des petits formats en centre-ville qui offrent au consommateur des avantages certains comme l’accessibilité, le confort d’achat et surtout des services diversifiés… Selon les prévisions de Xerfi, le chiffre d’affaires des magasins de proximité devrait d’ailleurs progresser de 1% en 2013. Un très bon résultat dans un contexte de crise économique et de fortes pressions sur le pouvoir d’achat des ménages. Sans nul doute, cette activité sera soutenue par les efforts des enseignes de distribution alimentaire pour accroître leur parc et renforcer leur attractivité.
Les enseignes dites « de proximité » sont par nature les mieux à même de répondre aux attentes et aux nouveaux besoins des consommateurs (faire leurs courses plus rapidement, près de leur domicile ou de leur lieu de travail, avec plus de flexibilité horaire). Elles ont donc innové pour faciliter au maximum le processus d’achat et ne ménagent pas leurs efforts pour placer les consommateurs au centre de la relation commerciale. Ces nouveaux formats de magasins répondent à un nouveau mode de consommation lié à l’évolution de la société des pays dits riches : augmentation du nombre de retraités à faible revenu, évolution des mentalités et baisse du pouvoir d’achat en général.
En matière de développement de ce type de formats, qu’ils se soient mis très tôt ou plus tardivement aux supérettes et petits supermarchés, tous les groupes de la distribution accroissent leurs efforts pour développer leurs enseignes de proximité. Xerfi cite les acteurs historiques que sont Casino et Carrefour qui ne ménagent pas leurs efforts pour renouveler leur parc et qui sont rejoints de plus en plus par d’autres grands noms de la distribution alimentaire en réseau comme E. Leclerc, Intermarché, Système U ou Auchan avec des enseignes comme Leclerc Express ou Intermarché Contact qui rencontrent néanmoins des difficultés pour trouver des emplacements en centre-ville, surtout dans les grandes agglomérations.
Et si on parle de proximité, il ne faut pas oublier les hard-discounters, comme Lidl, Aldi ou Dia, qui se positionnent déjà depuis longtemps comme des enseignes proches de la clientèle. Depuis peu, ils accordent une place de plus en plus importante aux marques nationales et aux produits frais. Un nouveau positionnement, dit « soft discount » qui se rapproche de plus en plus de celui des autres opérateurs, et renforce fortement la concurrence.
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