Les produits qui ont le plus de succès sont les boissons chaudes et froides, les confiseries et sandwichs puis les K7 vidéo et DVD. D’autres offres commencent à percer : l’épicerie, la papeterie, la photo-vidéo, les fleurs coupées et quelques plats cuisinés. Des tentatives ont échoué en France comme la presse ou des produits d’appoint tels que parapluies, chemises ou cravates, mais aussi le pain, les pizzas ou les frites…
Aujourd’hui il y a des consommateurs réguliers en distribution automatique, ce sont des noctambules ou des personnes qui refusent de faire la queue dans un magasin. Comme une supérette, le distributeur automatique doit être proche du domicile. Les clients sont des habitués et le fréquentent en moyenne deux fois par semaine, pour des petits budgets. Il y a aujourd’hui 4 200 appareils installés, les plus performants étant les distributeurs de films vidéos, où le client peut laisser 15€ par semaine en moyenne, et habite à moins de 500 m.
La distribution automatique bénéficie par ailleurs de la consommation ambulatoire : une boisson sur le quai du métro suivie d’un sandwich à la gare, mais aussi la pause café sur l’autoroute.