Créée en 1953 à Troyes, Dim est une marque moderne de lingerie, collants, sous-vêtements, maillots de bain, vêtements de nuit, chaussettes ou encore chaussons pour les femmes mais également pour les hommes et les enfants. L’histoire avait débuté avec les premiers collants sans couture, par la suite la marque s’est diversifiée. Elle s’est lancée dans les sous-vêtements féminins, puis masculins. Malgré la diversification dans les sous-vêtements et le développement de son chiffre d’affaires, l’enseigne manque d’innovation. Changements de propriétaires, arrivée de nouveaux concurrents…, il fallait trouver une solution pour relever les défis auxquels doit faire face l’enseigne.
Quelle solution choisir ?
Formé à l’Institut supérieur de design de Valenciennes et transfuge de Decathlon, Nicolas Petitjean débarque chez Dim comme responsable de l’innovation. Les défis qui l’attendaient étaient de taille compte tenu du contexte économique et de la nouvelle concurrence. Plusieurs solutions s’offraient à lui à l’époque. Nicolas pouvait opter pour un développement de la recherche notamment via le département de R&D qui n’a cessé de peaufiner les textiles utilisés pour les collants comme pour la lingerie. Il pouvait également s’adapter aux nouvelles tendances de consommation en faisant évoluer les gammes existantes ou encore imaginer de nouveaux produits en totale rupture avec les gammes existantes. C’est vers cette dernière option que Nicolas décide de s’orienter.
Le choix de l’innovation
Dim se lance dans une nouvelle aventure : celle de l’innovation et de la création. L’arrivée de Nicolas Petitjean en tant que responsable de l’innovation signe une nouvelle ère pour la marque française de lingerie, collants, et sous-vêtements pour femme et homme. Nicolas démarre avec le dossier des soutiens-gorge. Un dossier délicat qui a connu plusieurs lancements ratés. Et c’est InProcess – agence d’innovation stratégique – qui s’est vu confier la tâche de mener des études auprès d’utilisatrices différentes de la cliente moyenne pour bien cerner leurs besoins.
L’agence a ensuite présenté une quinzaine de rapports d’observation, illustrés un peu à la manière de bandes dessinées pour bien inspirer les équipes techniques. Cette enquête qui a duré 18 mois (entre le début de l’enquête et la production à l’usine d’Autun) a permis le dépôt de 8 brevets et la création de nouveaux produits ainsi que la mise en place d’une nouvelle technologie.
Vu dans Capital
du 22/03/2016