« Un ensemble secret, substantiel et identifié d’informations pratiques non brevetées, résultant de l’expérience de fournisseur et testées par celui-ci ». En ces termes, un règlement du 30 novembre 1988 définissait le savoir-faire en franchise.
Cette définition était confirmée par le règlement communautaire du 20 avril 2010.
– En tant qu’élément substantiel, le savoir-faire correspond à des techniques ou procédés que le franchisé n’aurait pas pu découvrir rapidement et seul.
– En tant qu’élément identifié, il peut figurer dans le contrat de franchise même, dans un document particulier, ou sous toute autre forme adaptée. Dans la pratique, on le retrouve plutôt dans un manuel du savoir-faire appelé communément « la bible ».
– En tant qu’élément secret, le savoir-faire ne doit pas être un ensemble de procédures et de connaissances immédiatement accessibles au public. Il doit présenter une originalité propre, inconnue des non-initiés.
Elément-clé de la réussite d’une franchise, la transmission de ce fameux savoir-faire par un franchiseur doit faire l’objet d’une stratégie organisée et méticuleuse.
Cette transmission doit surtout être garante d’un avantage concurrentiel pour le nouveau franchisé.
En effet, en entrant dans un réseau de franchise au savoir-faire bien défini, ce nouveau franchisé bénéficie par exemple de méthodes de commercialisation spécifiques, de procédés techniques de fabrication, de méthodologies innovantes Autant de particularités qui, si elles sont bien respectées, favoriseront le succès d’une nouvelle unité de franchise !
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