Daniel Ballester, responsable franchise pour la banque CIC, explique les avantages de devenir franchisé d’un réseau plutôt que de lancer son projet en indépendant.
Les avantages de la franchise
Il y a certains avantages aujourd’hui à s’installer en franchise par rapport à la création ex nihilo. L’adhérent bénéficie d’un concept éprouvé puisque la loi Doubin cadre la relation entre franchiseurs et franchisés et oblige le franchiseur a démontrer au moins sur un point de vente qu’il existe une rentabilité, une pérennité et un savoir faire qu’il va pouvoir mettre à la disposition de son franchisé. Comme l’explique Daniel Ballester, responsable franchise pour la banque CIC.
Daniel Ballester explique également qu’il est exigé de donner une preuve de l’expertise du franchiseur sur au moins cinq points de vente. Cela permet de savoir que le concept marche non pas seulement grâce à son emplacement ou à son gérant mais qu’il va être rentable en le reproduisant sur tous types de centres d’activités, tous types d’emplacements
Le fait d’ouvrir son projet en franchise permet également de bénéficier de la notoriété de l’enseigne qui va créer un flux de clientèle dès les premiers jours d’ouverture. Le franchiseur propose aussi une formation initiale qui permet aux personnes qui ne sont pas issues du secteur d’activité de monter en puissance et d’avoir l’expertise nécessaire pour appréhender le métier, sans oublier la formation continue.
En étant franchisé, on a également un soutien de la part du franchiseur sur certains services: publicité, assistance juridique, système de gestion commerciale… Le franchisé peut ainsi passer plus de temps à animer son point de vente et sera allégée de ces tâches par le franchiseur.
Ce qu’il faut payer au franchiseur en contrepartie de ces services
Cependant, il y des contreparties que le franchisé doit verser pour pouvoir bénéficier de ces avantages. Il y a deux types de contrepartie: des droits d’entrée dès l’installation pour avoir le droit de rejoindre le réseau. Le franchiseur met à la disposition de son franchisé l’enseigne, sa notoriété, son savoir-faire.
Ensuite, il y a les royalties calculées en fonction du niveau du chiffres d’affaires ou qui sont forfaitaires pour la rétribution du franchiseur pour tous les services qu’il met à la disposition de ses franchisés.
Aujourd’hui, les royalties vont de 5 % à 12 % pour les plus gourmands en terme de royalties.
Daniel Ballester explique encore que la franchise n’est pas une mode et que cela fait près de dix ans qu’on constate une progression de 5 à 10 % du nombre de franchisés. Des études démontrent que sur ces franchisés, le taux de défaillance est deux fois inférieur par rapport aux commerces indépendants ce qui prouve qu’il y a bien une pérennité de l’activité et que ce n’est pas une mode.
Actuellement, la franchise et le commerce associé représentent 40 % du commerce de détail. C’est une part significative qui ne cesse de croître et qui croît aussi à l’international.