Petit Boy revoit sa stratégie et son marketing après la reprise par la Banque de Vizille en 2003, nouvelles collections et styles moins classiques sont au programme.
La marque enseigne française de la famille Desmazières de mode enfantine semblait couler des jours tranquilles quand elle a été reprise par la banque du groupe CIC-Crédit Mutuel. Or le nouveau propriétaire vient d’être contraint de recapitaliser Petit Boy après deux exercices difficiles. Un plan de redressement doit assurer l’équilibre en 2006.
Principales mesures : la redéfinition d’un territoire propre à chaque marque du groupe (Gpb, Contre Vents et Marées) en commençant par Petit Boy. La nouvelle équipe dirigeante a pris conscience du fait qu’il n’y avait pas de plan de collection dans le détail et a conçu ce plan qui permet de briefer les stylistes. L’idée est de garder des prix attractifs, 15 % inférieurs à ceux de la concurrence, mais d’améliorer le style. Il s’agit de sortir du classique pour habiller les enfants de tous les jours avec un sportswear d’une marque pour les petits durs et les chipies. Petit Boy habille pour moitié filles et garçons, surtout les 6-8 ans.
La fabrication des collections ne demande pas trop de modifications. Le sourcing était déjà varié, avec un recours majoritaire à l’importation d’Inde, de Chine et d’Europe. Le groupe réfléchit toutefois à un bureau asiatique. Il reste néanmoins attaché à deux ateliers français qui se partagent une centaine de salariés dans le chaîne-et-trame et la maille.
Dominique Deslandes