Il a une place particulière entre la tête de réseau et les franchisés. Son rôle a fait l’objet d’un colloque organisé par la Fédération Française de la Franchise (FFF).
L’animation en mouvement était le thème retenu. A travers différents ateliers, animateurs et directeurs de réseau se sont retrouvés pour débattre et échanger sur cette profession.
Il faut des épaules larges et de la diplomatie. Ainsi résumait le Président de la FFF. Mais il a aussi été question de management, de parcours, d’aspirations professionnelles.
L’animateur se trouve entre le marteau et l’enclume selon certains. Sa capacité d’écoute est importante, notamment pour identifier le leader des franchisés et éventuellement s’allier à lui pour construire le réseau. La force d’un animateur réside dans sa capacité de conviction aussi. Il a besoin de la tête du réseau et doit pouvoir se ressourcer auprès de l’équipe du franchiseur. Les fonctions de l’animateur en fait sont multiples, il intervient dans les domaines de la gestion, du management, de la transmission de l’information… On a pu dire qu’il s’agit d’un homme à tout faire.
L’animateur est souvent demandeur de formations, car ce métier reste un passage vers d’autres professions. Un besoin de reconnaissance est ressenti, tant en interne qu’en externe. Au-delà des outils de reporting, l’animateur doit organiser des réunions avec les franchisés, les commissions. Les qualités essentielles requises sont écoute, conseil et proximité.
Evidemment l’approche diffère selon qu’il s’agit d’un petit réseau, où l’animateur est plus opérationnel, ou d’un réseau avec un nombre conséquent de franchisés. Dans ce cas on tend d’avantage vers une fonction de management. Lorsqu’il y a des franchisés multisites, il est essentiel de gérer de la part du franchiseur, afin d’éviter l’apparition de baronnies.
Dominique Deslandes