Selon l’INSEE, dans les 10 à 15 prochaines années, plus de 550 000 entrepreneurs atteindront l’âge de la retraite et devront par conséquent trouver un successeur. Le nombre des entreprises à reprendre va donc s’accroître rapidement. La plupart d’entre elles sont des petites structures artisanales ou des commerces de proximité.
Selon une étude de la FCGA :
– 40% des entrepreneurs interrogés envisagent de passer la main prochainement.
– Plus de deux tiers des entrepreneurs (63,5%) ont prévu de céder leur exploitation à un tiers s’ils le trouvent. Tandis que 17,3% remettront les clés de la boutique à un membre de leur famille et 13,5% à l’un de leurs salariés.
– 64,2% des dirigeants de TPE sondés estiment que leur entreprise est facilement ou assez facilement transmissible. Les artisans du bâtiment (22,6%) et les patrons du secteur CHR (18,5%) sont les plus optimistes sur ce point.
– 31,5% des entrepreneurs individuels jugent, à l’inverse, leur exploitation
difficilement transmissible voire carrément intransmissible. Un pessimisme
essentiellement partagé par les professionnels du commerce de détail alimentaire (17,1%) et ceux du secteur de l’équipement de la maison (9,1%).
Extrait d’un COMMUNIQUÉ
de l’observatoire de la petite entreprise de la FCGA* n° 15, en partenariat avec la Banque Populaire
Commentaires d’ac-franchise.com :
– Bien des artisans, les peintres par exemple, ont du mal trouver un repreneur car on peut se mettre à son compte dans leur métier en prenant un utilitaire en leasing et en investissant moins de 5 000 euros d’outillage. Les salariés se demandent pourquoi racheter une clientèle qu’ils connaissent parfois déjà. Il faut donc préparer sa succession, ne pas vendre trop cher et essayer d’accompagner ses ouvriers ou repreneurs potentiels bine avant la transmission.
– Bien des entreprises ne tiennent que par la personnalité de leur patron et connaîtront probablement des baisses de CA si le patron change pour ensuite progresser à nouveau si et seulement si le repreneur est meilleur.
– La plupart des cédants et des repreneurs ne se mettent pas d’accord sur un vrai programme d’accompagnement du repreneur par le cédant. La transmission du savoir-faire est souvent moins bonne en ce cas que lors de la création d’une franchise à partir de zéro et c’est dommage.