Thierry Chandouineau, franchisé illico Travaux à Cysoing depuis 2007, a vécu au rythme du développement du réseau, de son concept et de son attitude face à la crise qui a touché le secteur du bâtiment. Il nous livre sa vision de l’enseigne.
Une enseigne qui évolue et fait évoluer son secteur d’activité
La franchise illico Travaux a créé le métier de courtier en travaux. Un métier qu’elle ne cesse de faire évoluer comme en témoigne Thierry Chandouineau, franchisé de l’enseigne à Cysoing depuis 2007.
ACF : Pouvez-vous nous décrire votre parcours et les raisons pour lesquelles vous avez choisi illico Travaux ?
Thierry Chandouineau : « J’ai toujours fait le choix de me renouveler ! J’ai commencé par marcher sur les pas de ma famille en embrassant une carrière de militaire. J’ai ensuite eu envie d’aller dans le secteur civil. Porté sur le sport, j’ai rejoint Décathlon où j’ai travaillé pendant 16 ans autant en magasin qu’en centrale. J’occupais un poste de chef de produit en centrale lorsque j’ai décidé de créer mon entreprise.
Ayant toujours travaillé sur des choses concrètes, j’ai décidé de me lancer dans le bâtiment. J’ai d’ailleurs suivi une formation de métreur conducteur de travaux afin de mieux appréhender ce marché que je ne connaissais pas du tout.
Mon idée initiale était de racheter ou créer une société de bâtiment. L’un de mes amis, qui s’était rendu au salon Franchise Expo en 2006, m’a fait découvrir Illico Travaux et son concept novateur. C’était le début du courtage en travaux. Je me suis donc rendu au siège pour rencontrer Nicolas Daumont et j’ai été convaincu par le métier. J’étais encore dans le bâtiment comme je le voulais tout en retrouvant des choses que je faisais avant.
Illico Travaux est le seul franchiseur que j’ai rencontré. L’ambiance est la même que chez Décathlon avec une équipe dynamique et un rythme de développement tout aussi motivant. L’équipe a beaucoup compté dans mon choix. »
ACF : Comment votre franchiseur vous a-t-il accompagné?
Thierry Chandouineau : « Je pense que le réseau a mûri et que les nouveaux franchisés ont droit à un accompagnement plus poussé qu’autrefois. Mais déjà à l’époque j’ai été accompagné dans la prise en main de l’outil informatique, dans la connaissance des spécificités, surtout juridiques, de notre métier, en plus de bénéficier d’une formation commerciale. Illico Travaux ne faisait pas encore de suivi de chantier à l’époque, mais maintenant, les nouveaux arrivants ont aussi une formation dans ce domaine. »
ACF : Comment se passent vos relations avec le franchiseur et le reste du réseau ?
Thierry Chandouineau : « Nicolas Daumont a un discours d’égal à égal avec les courtiers tout en tenant énormément au concept. Il est toujours très engagé dans Illico Travaux.
Pour le reste, la direction d’Illico Travaux sait très bien qu’elle échange avec des chefs d’entreprise et le rapport est donc d’égal à égal. Nous échangeons 4 à 5 fois par an lors de réunions régionales et nationales en plus des contacts téléphoniques.
Le modèle de la franchise permet d’être indépendant tout en ayant l’esprit d’équipe ce qui permet de faire évoluer le concept. Les franchisés sont de véritables acteurs du développement de l’enseigne. Les courtiers échangent également entre eux, partagent leurs expériences… Il faut avoir un esprit d’équipe à avoir, sinon ça ne sert à rien ! »
ACF : Quel bilan dressez-vous de vos 9 ans d’activité ?
Thierry Chandouineau : « Le concept illico Travaux a beaucoup évolué. Nous avons subi, comme tout le monde dans le bâtiment, une crise. Le chiffre d’affaires des années passées n’était pas propice au développement. Ce sont des choses qui arrivent. En revanche, ce qui est important, c’est de bien faire les choses et de stabiliser son concept.
Illico a eu le temps de faire évoluer son offre ce qui permet aujourd’hui de redévelopper le réseau avec ce concept qui est désormais abouti à 99%. Le métier de courtier n’a que 17, il évolue, se pose des questions… Mais maintenant le modèle est bien abouti. Je parviens à atteindre mon objectif personnel qui est de bien stabiliser mon affaire et je peux donc envisager de développer mon activité en ouvrant une deuxième agence avant de partir à la retraite dans quelques années ! »
ACF : Des conseils aux porteurs de projet souhaitant rejoindre Illico Travaux ?
Thierry Chandouineau : « La première chose est d’avoir une réelle envie de devenir indépendant. Le travail indépendant est plus stressant qu’être salarié : le salaire ne tombe pas tous les mois, le chiffre d’affaires peut ne pas être au rendez-vous. Il faut vraiment que ce soit un choix.
Ensuite, pour rejoindre un réseau comme Illico Travaux, il faut avoir l’envie de se lancer dans le bâtiment.
Enfin, il faut répondre au profil d’Illico, notamment pour ce qui est du suivi de chantier. Il faut avoir une certaine connaissance et une appétence pour le côté technique, être capable de manager les entreprises et d’aller chercher les clients. »