Quelles sont les raisons qui vous ont poussés à travailler en couple ?
Nos formations respectives étaient très cohérentes : j’ai une formation commerciale, ma femme aussi, l’un était salarié dans la distribution, l’autre dans la publicité. Nous souhaitions créer notre propre entreprise, si possible au bord de la Méditerranée. On réfléchissait à l’activité que nous pourrions développer et on a finalement opté pour l’immobilier. Cela dit, j’avais l’habitude des grands groupes et il me semblait important de ne pas rester isolé, mais au contraire d’avoir l’appui d’un groupe. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes intéressés aux réseaux. Nous avons aimé notre contact avec Laforêt. Le réseau nous a épaulés en termes de formation, de publicité
Comment vous êtes vous répartis les tâches dans votre première agence ?
Je n’avais pas envie d’être agent immobilier, ce qui m’intéressait c’était de gérer, de manager. En revanche, ma femme préférait être sur le terrain. Il n’y avait donc aucune équivoque sur ce que chacun souhaitait. Nous nous complétons parfaitement bien. J’organise et elle vend.
Votre statut de couple vous a-t-il tout de même créé des problèmes
que vous n’imaginiez pas au départ ?
Cela ne nous a posé aucun problème. Nous avons la même vision des choses. Certes, j’avais l’habitude d’avoir 250 personnes sous ma responsabilité et j’aurais pu me sentir à l’étroit en travaillant à deux, dans un local de 32 m2. Mais, nous avons tout de suite pris nos marques. La seule difficulté que nous avons rencontrée tenait au fait que nous parlions travail tout le temps, même à la maison. Il nous a fallu un peu de discipline pour ne plus aborder l’immobilier en dehors du bureau. C’est important pour la vie de famille.
Aujourd’hui, vous possédez deux agences. Dirigez-vous chacun la vôtre ?
Pas du tout. Je continue de gérer les deux agences, tandis que ma femme fait ce qu’elle aime, c’est-à-dire la vente. C’est une très bonne commerciale.
Aucun regret donc ?
Aucun, nous faisons ce métier depuis deux ans et nous avons deux agences, l’une à Cagnes-sur-Mer, l’autre à Saint-Laurent du Var. Le métier est difficile et on accumule beaucoup de stress, de fatigue Mais nous sommes satisfaits puisque nous avons dépassé nos objectifs. A l’avenir, j’aimerais développer une activité de gestion, finalement très complémentaire de la transaction et très importante pour le développement de notre entreprise.