Dominique et Carole Pelouse tiennent une boutique à Perpignan et apprécient un réseau qui organise un challenge interboutique basé sur des critères qualitatifs et quantitatifs.
Dominique Pelouse connaît bien la franchise pour avoir été salarié d’une entreprise d’agencement de magasins puis patron d’un réseau de nettoyage bureautique. C’est donc en connaissance de cause qu’il a ouvert sa boutique De Neuville en 2001 à Perpignan (Pyrénées Orientales) en ayant sélectionné cette enseigne. De février à décembre 2001 le magasin a généré un résultat net de 15 000 euros dès la première année d’activité, sur 10 mois seulement. Trois ans plus tard le chiffre d’affaires a progressé d’environ 63 % et atteint 215 600 euros HT. Le résultat est positif.
Prudent, le chocolatier garde des réserves pour faire face dans les prochains mois car des travaux sont annoncés et l’on sait que ce n’est jamais de bon augure pour une activité commerciale… Il reste salarié de son affaire, avec son épouse, et explique la bonne marche de son affaire par sa passion du métier. Le chocolat est un produit de plaisir qui nécessite de pouvoir expliquer son origine, sa fabrication, la diversité de ses goûts. Il estime que la dégustation est la meilleure des publicités et questionne ses clients afin de s’adapter à leur demande. Il met en valeur la spécificité française de ses chocolats, riches en cacao, donc plus légers. De Neuville propose un renouvellement régulier de collections qui permettent de maintenir un panier moyen à 18,60 euros.
Parmi les atouts de la boutique de 36 m2 il y a son emplacement dans une rue piétonnière de Perpignan, il a fallu cependant casser la façade afin de créer une vitrine suffisamment grande, plus attractive. Avec l’agenceur du réseau il a été décidé d’installer des espaces vastes derrière les présentoirs afin de permettre une meilleure circulation des clients. En arrière boutique on peut facilement préparer les ballotins à la demande.
Désormais ont lieu des animations saisonnières, au premier rang desquelles celle de Noël. Cette période draine en effet jusqu’à 45 % du chiffre d’affaires annuel en trois semaines… Le chocolatier apprécie particulièrement le soutien de son franchiseur à toutes les étapes, ainsi il a bénéficié d’une formation de deux semaines et la première année il a été aidé pour faire ses commandes, ses invendus ont été systématiquement repris. Chaque mois il lui est possible de comparer son activité à celle des autres magasins grâce à des tableaux de bord complets. Et De Neuville maintient une compétition grâce à un challenge interboutique basé sur des critères autant qualitatifs que quantitatifs. Dominique Pelouse s’est trouvé en deuxième place du concours 2004 sur 130 participants.
Vu dans Commerce Magazine N° 64 mars 2005