AC Franchise : Comment avez-vous fixé votre choix pour adhérer à ce réseau ?
Stéphane Bachelier : Je dois préciser que je ne suis pas coiffeur, à la base je suis professeur de vente et de gestion, j’avais fait le choix d’investir dans un salon de coiffure et je recherchais un partenaire commercial. J’ai fait ma sélection en fonction de trois critères. D’abord le dynamisme de l’enseigne, une enseigne qui veut se développer et qui véhicule des valeurs dynamiques, avec une communication la plus directe possible, mais également claire et variée. Cette franchise pratique une politique de prix cohérents, ciblée par rapport à la clientèle. Par ailleurs Thierry Lothmann, par l’intermédiaire de son directeur de développement David Wahnich, m’a offert un choix. Nous avons déterminé ensemble que l’enseigne Valentin était la plus appropriée à mon projet, la sélection s’est faite par internet. Enfin le troisième critère qui m’a retenu est l’autonomie laissée au franchisé, j’ai une marge de manoeœuvre réelle dans une relation conviviale et franche avec mon franchiseur.
ACF : Votre installation est récente, vous avez fait l’inauguration le 20 décembre dernier, à l’issue de ces deux mois, dites-nous comment cela se passe
SB : Mon salon est dans le centre d’une petite commune de 3 500 habitants, représentant une zone de chalandise de 12 000 habitants, et je peux déjà présenter un fichier de 450 clients. Le mois de février qui est en principe plutôt creux dans la profession a permis d’accueillir 410 clients et je peux dire que le seuil de rentabilité est atteint. L’investissement a été modéré, à hauteur de 56000 . En plus on peut affirmer que par rapport aux prévisions, l’activité est » rentrée dans les clous « .
ACF : Quels sont vos atouts ?
SB : C’est l’addition de plusieurs facteurs. D’abord le lieu, le salon a été installé dans un village qui n’avait aucun coiffeur de ce type, un peu moderne, avec un mobilier correspondant au nouveau concept Valentin dont nous avons bénéficié : code couleur rouge et blanc, avec le gris Thierry Lothmann. De plus nous pratiquons une politique de prix d’entrée de gamme qui convient : 20 pour coupe et brushing. Et l’équipe composée de jeunes de 22-23 ans, très professionnels mais aussi dynamiques et créant une ambiance agréable. Dès le départ le personnel a bénéficié d’une formation de 3 jours chez Thierry Lothmann, il aura trois autres journées en avril. Tous ces atouts ont fait la réussite du démarrage du salon.
ACF : Appliquez-vous des méthodes de marketing ou de communication particulières ?
SB : Il s’agit surtout de la gentillesse et du sourire. Les coiffeurs sont des professionnels mais ils donnent aussi les gestes et les attentions que peut attendre un client. Nous offrons systématiquement thé ou café, une sucette pour les enfants, des lectures diversifiées et actualisées pour des publics différents. Pour l’ouverture nous avons juste communiqué dans la presse locale un jour avant, puis en janvier nous avons fait une distribution de tracts.
ACF : Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait s’installer comme vous venez de le faire ?
SB : Le premier serait d’avoir le souci de garder son autonomie, on gagne du temps en rentrant dans une franchise car on peut adopter un concept et avoir une bonne connaissance du terrain. Ensuite il faut être dans la possibilité d’effectuer ses propres choix, aller au devant du client, être proche du terrain.