En 1989, Rudy Vanlancker décide de franchiser en France le concept de restaurant créé presque un siècle auparavant par son ancêtre près de la Grand’Place de Bruxelles : Léon de Bruxelles, le spécialiste du moules-frites, est né.
En juin 2001, après des difficultés financières, le groupe est placé en redressement judiciaire. En mars 2002, Michel Morin (passé chez Accor, Courtepaille et Buffalo Grill) prend en mains le plan de continuation et va réussir à sortir Léon de Bruxelles de la tourmente.
Alors qu’il était au plus mal, le groupe comptait 37 restaurants surdimensionnés dont 4 franchises. Ses atouts consistaient en sa forte notoriété et son concept original jamais copié.
Michel Morin a d’abord repris la carte et l’a modifiée en introduisant des produits de meilleure qualité. Il a également pris le parti de généraliser la formule du buffet d’entrées qui dope l’activité déjeuner en Province.
En 2003, pour la première fois depuis 5 ans, le chiffre d’affaires est en hausse. Mieux, 2004 devrait être l’année du retour à l’équilibre.
D’autres efforts seront consentis à tous les échelons. Par exemple pour améliorer la qualité de service. Un guide des 12 préceptes incontournables dans ce domaine s’appliquera à tous les salariés du groupe : du directeur aux équipes en salle. La qualité sera contrôlée de temps à autre par des clients mystères.
A l’heure actuelle, aucune création n’est prévue dans les mois à venir. Le seul changement enregistré dans le réseau concerne la reprise de l’unité franchisée des Champs-Elysées qui était à vendre.
Vu dans L’Hôtellerie du 5 février 2004