AC Franchise : Vous avez ouvert vos deux boutiques Tape à l’oeil en octobre 2005, qu’est-ce qui vous a conduit vers cette enseigne ?
Bruno Laloye : J’avais la volonté d’investir dans le textile prêt-à-porter. Je suis originaire de Saint Paul, j’étais dirigeant et propriétaire de deux supermarchés casinos, que j’ai vendus. J’ai d’abord installé une boutique Mango avec mon Amie, puis j’ai cherché une enseigne de prêt-à-porter pour l’enfant. Par mes responsabilités, j’ai eu contact avec le promoteur du centre commercial et il m’a assez rapidement orienté, avec son directeur commercial, vers la franchise Tape à l’œil. Je suis entré en relation avec Stéphane Cauchie, dont j’ai apprécié l’approche. J’ai ensuite vérifié avec mon Amie la qualité du produit, de son positionnement marketing. Je me suis rendu à la boutique de Lormont, près de Bordeaux, j’en ai apprécié le rapport qualité/prix des produits. Enfin je suis allé dans le Nord rencontrer tout le staff. J’en ai eu un ressenti très positif : ils m’ont exprimé l’esprit maison, les valeurs de l’entreprise, la manière de travailler, l’approche… Cela m’a convaincu.
ACF : Quels sont les avantages apportés par cette franchise ?
BL : D’abord, selon moi qui suis investisseur-entrepreneur, cette enseigne a besoin de franchisés pour assurer sa croissance, tout autant que de ses boutiques en propre, ce qui entraîne un respect, une égalité de traitement, même une collaboration. Vu de l’intérieur, effectivement, on peut travailler réellement en équipe avec le franchiseur : conseil, suivi et assistance sont assurés pleinement, les responsables sont très réactifs. De plus le produit est très bien positionné, cela crée la confiance. Enfin pour un investisseur-entrepreneur, on constate une véritable approche commerçante, cette enseigne de prêt-à-porter pour enfant sait optimiser le rendu en minimisant les coûts. On vous propose une jolie boutique mais à des coûts intéressants. C’est un franchiseur qui a une véritable approche terrain.
ACF : Que vous apporte précisément l’enseigne ?
BL : Le positionnement est intéressant. Le produit est bon, avec un bon rapport qualité/prix. L’accroche Fashion, pas cher est très sympa. La première fois que je suis allé au magasin de Lormont près de Bordeaux, mon Amie a rempli un panier pour mon fils et mes neveux. Nous avons été séduits par l’originalité et l’attractivité des produits.
ACF : Comment fonctionnez-vous aujourd’hui ?
BL : Nous avons deux boutiques, sans compter le magasin Mango. Notre objectif est de continuer les ouvertures en Aquitaine. Nous recrutons une responsable par boutique. Mon Amie est en quelque sorte l’animatrice régionale, elle rencontre les responsables de magasin. Moi je les réunis pour leur expliquer les chiffres, le compte d’exploitation. Je suis l’investisseur-entrepreneur, j’apporte le recul nécessaire pour la gestion des boutiques. Par ailleurs le taux de marge est linéaire sur l’année, nous sommes des franchisés affiliés. On ne paie que la marchandise vendue. Le taux de marge est de 37 % . De plus le système informatique nous attribue un stock théorique, l’approvisionnement est quotidien, c’est un vrai confort de gestion des stocks, dès le départ.
ACF : Avez-vous rencontré des difficultés à l’ouverture ?
BL : Aucune difficulté particulière, l’enseigne a été présente pour chaque problème qui la concernait. Il nous a été proposé une opération marketing de moins 50 % sur le 2e article. En fait il suffit d’une équipe de vente performante et d’une responsable chargée du planning et on peut assurer, à condition d’être quand même présent.
ACF : Quel conseil donneriez-vous à un candidat à la franchise ?
BL : Je me place du point de vue de l’investisseur-entrepreneur, le mieux est de savoir se passer de revenus les premiers mois. Ce qui est sûr, c’est que l’ouverture prochaine de mon 3ème magasin m’apportera des revenus, au global, plus que confortables. La marge bénéficiaire est intéressante. Puis comme je le disais, il faut être présent dans les boutiques, c’est important
Interview de Bruno Laloye, Tape à l’il St Paul les Dax (CC. Leclerc dans les Landes) et Bordeaux-les-lacs (CC. Auchan)