7 et 8/03/2007 Salon de Paris: European sandwich and snack show
Quelques chiffres sur le marché du snacking en France :
Un marché global de 23 500 millions d’euros répartis de la façon suivante :
– 28% cafétérias
– 23% locaux de fast-food
– 13% stades, centres commerciaux, centres de loisirs
– 12% commerces d’alimentation (boulangeries, pâtisseries, charcuteries,)
– 10% vente ambulante
– 8% stations de transports publiques
– 4% stations de services
– 2% linéaires alimentaires jusqu’au GMS
240 000 établissements proposent une gamme alimentaire pour une consommation snacking et nomade, et un budget de plus de 400 €/an et par habitant
La restauration snacking vit une croissance de 2 ou 3 fois supérieures à la restauration traditionnelle:
+ 13% /an en 30 ans pour la restauration snacking
+ 5% /an en 30 ans pour la restauration traditionnelle
Prédominance des produits salés sur les produits sucrés :
40% pour les snacks salés
16% pour les sucrés
23% pour les sandwichs
6% en salades
15% répartis entre les glaces et les snacks pour picorer.
La fonction snacking dans le monde de la restauration et de la consommation !
Le snacking peut se définir comme « un mode d’alimentation fractionnée, basée sur plusieurs repas répartis pendant la journée »
Le développement du snacking implique une adaptation sur le marché de la restauration :
– Modification des horaires de repas
– Substitution des repas traditionnels par des formes hybrides (brunch, apéritifs )
– Délocalisation des lieux de consommation
– Evolution de l’offre des établissements
– Adaptation des prix
Avec le temps, le consommateur s’est centré sur la quantité, la qualité et la diversité des produits. Aujourd’hui, c’est la notion du temps qui influe sur les consommateurs en prenant en compte deux concepts :
– le temps fonctionnel qui correspond aux repas réalisés durant la journée pendant lequel le client se centre sur la durée consacrée aux repas.
-le temps social ou festif qui correspond aux repas pris le soir et dont le coût et la durée sont plus long.
Ainsi, nous pouvons voir comment le marché est divisé avec la restauration snacking (pendant la journée) et la restauration durant les temps libres (après-midi et week-end).
Au sein des consommateurs snacking deux groupes se distinguent : les classiques et les hédonistes, ces derniers recherchent le plaisir gustatif et attachent peu d’importance au prix, et un 2e groupe, dans lequel est englobé les hyper actifs, les pragmatiques et les rebelles, guidés par le prix.
En France, on compte 240 000 établissements qui proposent une offre alimentaire de snacking. Les cafés restaurants représentent ¾ du chiffre d’affaires global du secteur, soit 23 500 millions d’euros. Les boissons représentent 43%, et le taux de croissance de la restauration snacking deux ou trois fois supérieur à celle de la restauration traditionnelle.
Les principales stimulations pour optimiser le marché sont :
– Eliminer la mauvaise image nutritionnelle de ce type de repas.
– Développer les gammes et les variétés, notamment, dans les snacks sucrés
– Renforcer la dimension ethnique des produits
– Diversifier et multiplier les moments de consommation
– Améliorer le marketing
– Améliorer les conditionnements et emballages
– Augmenter la gamme des prix
Le snacking conséquence d’une évolution sociologique
Conférence de Sylvie Le Tadic, directrice des études de Sociovision Cofrema, dont la fonction est celle de comprendre les changements de comportement dans le but d’aider les entreprises à anticiper
Si nous tenons compte des changements qui se produire dans la société actuelle, les entreprises devraient adapter leurs produits et offres aux nouvelles habitudes de consommation. Dans ces changements, il est important de souligner :
– Changements socio-démographiques
– Vieillissement de la population
– Population urbaine prédominante
– Changement de la composition des foyers
– Les femmes travaillent
– Autonomie
– El plaisir
– La recherche d’émotion par la saveur des aliments
– Une tendance à bien manger et au nomadisme
– Répartition des dépenses : presque 45% des français limitent le budget destiné à l’alimentation pour pouvoir se payer d’autres choses, ce qui explique le développement des marques blanches.
– Intégration de l’alimentation : Celle-ci s’intègre dans un mode de vie, de là, l’attention est portée sur la durée des heures employée à manger ou la simplification, ce qui se traduit par une forte augmentation des repas hors foyer et par la livraison à domicile.
Table ronde : les marchés snacking à l’extérieur, vision d’entrepreneurs.
Ont participé :
Adria Massaguer, directeur du développement international du groupe Lizarran
Emmanuel Richy, directeur marketing de Compagnie de Wagons Lits et Antoine Boucomont, directeur général de Le Delas.
Pendant le colloque, les intervenants ont commenté la situation actuelle du marché du snacking dans leurs différents secteurs : stations de train, bars, consommateurs en général
Le représentant de Lizarran, aborda la perception espagnole du snacking, en soulignant que le marché espagnol est beaucoup plus en retard sur le sujet.
Mr Richy expliqua que, de plus en plus, le consommateur recherche de meilleurs produits et qu’il préfère les consommer dans le train qu’au bar. Par ailleurs, la diversité du publique demande une offre très variée où ils vont intégrer les plats chauds.
Pour sa part, le représentant de Le Delas, a affirmé que la société cherche de plus en plus les produits premium dans le snacking.
Source: icex.es