L’hypermarché semble dépassé, les formats intermédiaires sont plébiscités et le prix ne semble plus être l’élément essentiel.
L’hypermarché représentait le choix, aujourd’hui le client y va parce qu’il y est contraint mais subi difficilement l’aspect impersonnel, les bouchons… Sous la pression d’internet et d’un consommateur spécialiste, voire revendeur lui-même, il est clair que la distribution doit elle aussi évoluer.
Apparemment les formats pré-ciblés commencent à marcher. Les formats intermédiaires sont reconnus comme valables, petits hypermarchés ou grands supermarchés, avec obligation d’adaptation extrême à leur zone de chalandise et une offre importante de services. A propos de la livraison des produits sur internet, il semble que l’enjeu des prochaines années est de savoir comment arriver à mettre en valeur le service qu’on leur rend.
Aujourd’hui la marketisation du produit et de la distribution sont plus importants que la distribution elle-même. On abandonne la notion d’enseigne pour aller vers l’aventure de la marque.
Vu dans LSA N° 2009 du 30 août 2007