Chute des cours des bourses du monde entier, crise bancaire, plans de sauvetage des banques, baisse, hausse, rebond… la macro-économie vit un temps difficile et les effets sont déjà perceptibles dans les grandes entreprises.
Mais qu’en est-il de la micro-économie ? Devons-nous craindre pour les petites entreprises ?
Le retour à une situation réelle
Pour Damien Valdan, (notre photo) Co-Dirigeant du Groupe Rivalis et spécialiste de la petite entreprise, cette crise économique et financière est la marque d’un retour à l’économie réelle. « Aujourd’hui on remet les pieds sur terre. Le vrai marché, ce n’est pas le marché des banques et de la spéculation, c’est le marché des petites entreprises ». Selon lui, cette crise permet une prise de conscience collective. « L’avenir de l’économie est dans la gestion et dans des valeurs refuges, comme les petites entreprises ».
Une crise bénéfique ?
Est-ce que cela signifie que la crise sera sans conséquences pour les petites entreprises ? « Les petites entreprises ont l’habitude de gérer les crises. Évidemment certaines structures vont rencontrer quelques difficultés, notamment celles qui ont besoin de crédits », souligne Damien Valdan, « mais cette crise peut également avoir des effets bénéfiques. Les entreprises capables d’une bonne gestion vont se démarquer et celles qui ont spéculé sur des besoins qui ne correspondent pas à la réalité du marché, vont connaître des difficultés, qui pourront conduire à une cessation d’activité ».
Pour les créateurs
On pourrait croire, en ces temps où le mot « crise » est sur toutes les lèvres, que les créations d’entreprises pourraient être moins nombreuses. Et bien dans les faits c’est loin d’être le cas puisque le nombre de créations d’entreprises enregistré en septembre 2008 est plus élevé que celui de septembre 2007 (+ 5,0 %). De plus, la comparaison des neuf premiers mois de l’année 2008 et de l’année 2007 montre une croissance de 5,6 % du nombre de créations. Ainsi 254 955 nouvelles entreprises ont vu le jour sur la période de janvier à septembre 2008.*
Mais est-ce vraiment le moment de se lancer dans la création d’une entreprise ? « Oui », répond Damien Valdan « à condition de bien se préparer, se poser les bonnes questions, et si besoin, choisir un angle différent. En somme, prudence et lucidité car c’est au moment de l’installation qu’il faut se poser les bonnes questions et avoir de bons outils ».
La gestion, clef du succès
On s’en doute, la réussite d’une entreprise n’est pas le fruit de hasard. « Certaines entreprises existent depuis longtemps et doivent leur longévité à une bonne gestion ». Il s’agit donc de relativiser : « le chiffre d’affaires d’une entreprise peut baisser, et ses résultats augmenter. Après tout, une baisse de rentabilité n’est pas grave, à condition d’en être conscient le plus rapidement possible et de disposer de bons outils pour mener des actions correctives ».
La clef du succès réside donc dans cette notion : la gestion.
Pour Damien Valdan, un bon gestionnaire est un patron qui :
1 Connaît en permanence.
Son résultat
Sa capacité à embaucher
Sa capacité à investir
L’état de ses charges
la situation globale de son entreprise
…
2 Sait s’entourer
Il s’agit de s’entourer de personnes compétentes, fiables, qui disposent de connaissances et d’outils appropriés aux petites entreprises. Professionnels du secteur, chefs d’entreprises, partenaires… l’objectif est de connaître la situation de son entreprise et de pouvoir élaborer des plans d’action, en fonction de la conjoncture (hausse, baisse ou stagnation du marché).
Pas si facile pour ces petites entreprises et ces petits patrons qui doivent cumuler toutes les tâches à la fois, leur métier, la démarche commerciale, l’administratif mais aussi la gestion.
Heureusement, certaines structures (malheureusement trop peu nombreuses) proposent des solutions concrètes et adaptées aux petites entreprises.
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Paroles d’expert
« Les banques ont resserré les règles de crédit envers leurs clients. Plus de rigueur, plus de frilosité, plus de garanties… elles ne jouent plus le rôle de « béquille » attendu et souhaité par les dirigeants de petites entreprises.
La souplesse de trésorerie n’est plus tellement d’actualité. De plus, il est largement démontré qu’un compte en banque créditeur ne se constitue qu’à travers une meilleure rentabilité, et donc grâce à une bonne gestion.
Pour cela, il faut prendre en compte plusieurs critères comme la capacité de production de l’entreprise, les dépenses, les charges…. afin de se fixer un objectif.
Il s’agit ensuite de le suivre et de l’améliorer, en temps réel.
C’est en ce sens, qu’un coach gestion, spécialisé dans la petite entreprise, adossé à la méthode RIVALIS offre une solution réelle et pertinente. »
ERIC WAWRZYNIAK, Expert Rivalis