Les représentants de la restauration ont été reçus par les ministres concernés afin d’envisager les états généraux où seront déterminés les engagements de la profession.
Ces états généraux se tiendront à Bercy d’ici la fin avril et doivent être l’aboutissement des négociations, mais aussi le point de départ d’une démarche de modernisation et de développement de la restauration.
Ce qui est préconisé
Des groupes de travail ont été constitués, ils sont consacrés aux prix et aux modalités de la baisse de TVA, à l’emploi et à la situation du salarié ; aux investissements et à la modernisation ; mais aussi au chiffrage des engagements pris. Un comité de pilotage gérera l’ensemble et fixera les points abordés par chacun des groupes de travail.
Les ministres ont insisté sur la nécessité de faire bénéficier de cette baisse du taux de TVA aux plus grands nombres : consommateurs, salariés et entrepreneurs. Dès la semaine du 16 au 18 mars des contrôles de prix ont été effectués par des agents de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) dans plus de 2 400 restaurants de 99 départements. Cette étude montrerait d’après Le Figaro qu’un café coûte en moyenne 1,73 € ; un plat du jour commence en moyenne à 9,67 € et le menu le moins cher est situé à 12,95 €. Bercy veut utiliser ces relevés comme références pour vérifier que les efforts des professionnels seront réels.
Selon les professionnels ces états généraux permettront de mettre à plat tous les problèmes et de faire un état des lieux précis des charges et investissements dans les entreprises. Quant aux cinq syndicats de salariés, ils ont adressé une lettre au Président de la République pour lui rappeler la condition liée aux accords sociaux.
Vu dans L’Hôtellerie Restauration N° 3126 du 26 mars 2009
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