La consommation, le dynamisme économique, l’ouverture croissante du pays au travers des accords de libre échange, sont autant d’atouts qui ont facilité les franchiseurs étrangers à s’intéresser au Maroc. C’est dans le secteur de l’économie en effet que l’on note les progrès importants du pays.
Avec un taux de croissance annuel du PIB particulièrement envié par de nombreux pays occidentaux et des résultats économiques « positifs »mis en évidence par le FMI (fonds monétaire international) fin 2008, on peut affirmer que la position favorable du Royaume devrait lui permettre de poursuivre ses progrès.
Les principaux postes de recettes, tourisme, investissements des marocains de l’étranger et exportations de phosphates, accusent certes des baisses en raison de la conjoncture mondiale actuelle, mais le Maroc continue d’enregistrer une croissance annuelle de son PIB d’environ 5 %. L’économie du Maroc est « plus diversifiée, ses finances publiques plus solides et le secteur financier sain », selon le FMI, plaçant le pays en position favorable pour poursuivre ses progrès en dépit d’une conjoncture économique et financière mondiale défavorable. Le Maroc a fait d' »importants progrès » ces dernières années pour stimuler la croissance économique et renforcer la capacité de l’économie à résister aux chocs grâce à des réformes structurelles soutenues et à la mise à profit des possibilités offertes par la mondialisation.
Aussi le niveau de vie et le revenu par habitant se sont progressivement améliorés au Maroc. La très bonne tenue des recettes des dernières années permet aux autorités d’absorber à court terme les coûts des subventions sans compromettre la stabilité macroéconomique.
S’agissant du secteur financier, les autorités continuent de suivre de très près la rapide croissance du crédit, notamment dans le secteur de l’immobilier ; A ce titre, on peut souligner l’intention des autorités de relever le ratio minimum de fonds propres à 12% d’ici fin 2009. L’orientation de la politique monétaire de la banque centrale est appropriée et les pressions inflationnistes ont été jusqu’à présent essentiellement importées. Les exportations ont enregistré de bons résultats, bien que les importations aient augmenté encore plus rapidement, grâce aux importants flux de capitaux, les réserves extérieures ont augmenté de 22 milliards de dollars US à fin 2006 à 26,5 milliards de dollars US à fin mai 2008, ce qui représente 6,4 mois des importations de 2009.
Le renforcement des finances publiques marocaines s’est poursuivi en 2007, prolongeant l’effort de consolidation budgétaire des cinq dernières années, principalement grâce à des recettes substantielles, ceci s’explique parce que le déficit global, qui s’établissait à 2% du PIB en 2006, a pratiquement disparu en 2007 du fait d’une progression des recettes supérieure à l’augmentation des dépenses d’investissement et de compensation. La dette totale de l’Etat est passée de 58% du PIB en 2006 à 54% en 2007.
Les recettes fiscales marocaines sont particulièrement remarquables, avec une progression annuelle moyenne de 26% depuis 2005, notant que l’élasticité globale du système fiscal, définie comme la réaction de la fiscalité aux variations du PIB non agricole, est à présent l’une des plus élevées au monde. Ceci s’explique notamment par la réforme de la politique fiscale en cours, le renforcement de l’administration fiscale et du civisme fiscal, la forte élasticité globale du système fiscal dans les secteurs en expansion et l’efficacité accrue des contrôles fiscaux et du mécanisme de règlement des litiges.
Dominique Deslandes