Dans le contexte bancaire difficile de ces derniers mois, Hervé Affret semble confiant : »Malgré le contexte bancaire, nous avons fait une excellente année avec une hausse d’activité de 15 %, en termes de versements et de dossiers traités. Nous avons réalisé quelque 400 projets, soit 125 millions d’euros de crédit, ce qui montre la capacité des groupements et de Socorec à rester performantd dans des conjonctures délicates« . On peut d’ailleurs noter que sa coopérative a obtenu cette année l’agrément d’ « entreprise solidaire » qui lui permet de réaliser des investissements défiscalisant au titre de l’ISF par souscription au capital de PME. Socorec peut ainsi s’enorgueillir Socorec d’avoir levé 500 000 euros qui ont permis l’octroi de 5 millions d’euros de crédit supplémentaires, sans avoir recours au marché bancaire.
Si Socorec est liée par une convention d’association avec le Crédit Coopératif, son directeur explique qu’à ,partir de cette année, la coopérative va renforcer son activité de crédit propre par la vente de crédit au travers des agences du Crédit Coopératif pour les financements de commerces de centre-ville ou de galeries commerciales. Un véritable plus pour les candidats à l’ouverture de commerces, explique Hervé Affret : »Là où nous n’intervenions qu’en garantie, nous allons aujourd’hui intervenir aussi en crédit. Cela devrait permettre de gagner en rapidité et en efficacité de réponse vis-à-vis des entrepreneurs en s’appuyant sur la compétence, la technicité, le dynamisme des équipes de Socorec« .
Pour ce qui concerne le commerce associé, il est évident, pour lui, que les réseaux vont devoir particulièrement s’adapter cette année. Et le directeur d’expliquer son point de vue: »La crise de confiance affecte en effet la consommation mais aussi le financement des entreprises. Les problèmes inhérents au secteur bancaire obligeront les acteurs du financement à une plus grande sélectivité et une nécessité de refaire leur marge. Cela demandera aux entrepreneurs d’apporter plus de garanties, de placements, de flux et peut être de devoir négocier plus longuement avec leurs interlocuteurs. »
Audrey, rédactrice, AC Franchise