Retrouvez en vidéo le reportage : Le marché de la franchise en Belgique réalisée en 2012.
L’étroitesse du territoire et la densité de la population font que certaines entreprises, qui ont acquis une master franchise, se développent en propre sur le territoire donc ne font pas obligatoirement de la franchise, et d’autres réseaux restent beaucoup plus régionaux.
Il est en fait évident aussi que le néerlandophone est un peu moins actif au niveau de la franchise car il a un passé, je dirais culturel d’indépendance beaucoup plus fort. Il faut noter aussi que l’influence des médias français n’est pas négligeable non plus pour tout ce qui est francophone en Belgique. »
Victor Beusen : « Comparé au marché Français, la plus grande différence est qu’en Belgique un agent immobilier doit être agrée IPI, c’est une formation professionnelle des agents immobiliers.
Cette formation en Belgique prend trois ans alors qu’en France, nous pouvons devenir agent immobilier quasiment en six semaines ! En Belgique, cette formation de trois ans est vraiment nécessaire avant de pouvoir accéder au métier d’agent immobilier. »
Dominique Servais : « Il faut savoir qu’en Belgique, nous avons des opportunités sérieuses. Tout d’abord parce que la Belgique est au cur de l’Europe, qu’elle a toujours été considérée comme un marché test, que grâce à la présence de la commission européenne, la Belgique permet d’avoir un croisement de nationalités donc quelqu’un qui s’installe en Belgique, à Bruxelles de préférence, pour faire son magasin pilote peut aussi rayonner par rapport à des tests sur différentes mentalités.
Cela permettra bien sûr de toucher la partie néerlandophone au même temps que la partie francophone, et nous aurons un magasin ou un restaurant ou une activité de service pilote qui sera beaucoup plus parlante que de l’installer dans une région ou dans une autre exclusivement. »
Eric Janssens : « En plus de cela, je crois qu’un des atouts de Bruxelles, c’est que nous avons un niveau de vie relativement élevé et les gens sont prêts à dépenser de l’argent pour leur santé et pour leur bien être. »
Carine Janssens : « Le secteur qui marche le mieux en franchise, je crois que c’est toujours le food. En Belgique, il y a également la beauté qui marche, le service qui remonte très fort aussi. »
Nick Boury : « Ce n’est pas un très grand pays. Nous parlons trois langues, plus ou moins deux mais il y a une petite partie qui parle aussi allemand, donc là c’est très particulier. Nus avons des gens qui connaissent bien le marché flamand par exemple mais qui ne connaissent rien au marché ou au climat culturel et commercial en Wallonie. »
Arlette De Groote : « Entre la Wallonie et la Flandre, il y a une clientèle différente par exemple en Wallonie il y a plus de créativité qu’en Flandre, c’est un peu comme ça. »
Saskia Van Gils : « C’est un petit pays mais il y a beaucoup de possibilités encore. »
Angélique Van Gils : « Comme nous sommes dans le sur mesure et que c’est un tout nouveau marché, ce qui veut dire que pour nous c’est quelque chose de nouveau en commençant déjà à Anvers, Bruxelles et Gand, nous voyons quand même toute une grande perspective en regardant toute la Belgique et les possibilités qu’il y a encore, pas seulement sur le côté flamand mais aussi sur le côté wallon. »
Gilbert Lardinois : « S’il y a une dizaine d’années, nous comptions une centaine de franchiseurs en Belgique. Maintenant, nous devons être au triple donc malgré tout il y a une évolution assez importante qui est évidemment différente de celle de la France, mais encore une fois je constate qu’en France, il y a beaucoup de réseaux qui sont locaux et qui ne se développent pas sur tout le territoire tandis que chez nous en général, nous nous développons sur tout le territoire. »
Dominique Servais : « Malgré la présence des grandes enseignes, celui qui observe la paysage de la franchise Belge se rend compte qu’il y a pas mal de concepts qui sont obsolètes, il y a des concepts qui sont dépassés, qui ont vieilli et qui n’ont pas évolué, cela veut dire que celui qui a un bon concept venant de l’étranger, qui veut s’installer en Belgique a toutes les chances de réussir, d’autant plus que les banquiers sont extrêmement friands et extrêmement impatients de voir arriver des concepts novateurs.
Un concept novateur a bien plus de chance de réussir qu’un concept qui fait comme les autres. Moi j’encourage beaucoup les concepts et les franchiseurs étrangers qui ont réussi dans leur pays et qui ont des concepts qui apportent réellement quelque chose à venir s’installer en Belgique et je suis sûr que ces concepts réussiront. »