La nature exacte du projet, les caractéristiques de l’entreprise, l’état-civil du ou des créateurs, l’expérience professionnelle, le patrimoine familial. Faites aussi une description précise de votre produit ou service, la raison sociale de l’entreprise, sa domiciliation, etc
Le marché : sur quel marché votre activité va opérer. Sa dimension (marché de masse ou de niche), la concurrence (forte ou non), les potentiels de ce marché, etc Adressez-vous à un cabinet spécialisé pour établir l’étude de marché. Pêcher à droite à gauche des informations souvent variables et non vérifiées peut biaiser les résultats.
Le Business plan : son rôle est de rassurer le créateur d’entreprise et ses partenaires économiques et financiers que le projet est viable, notamment sur l’aspect financier : rentabilité, cohérence du plan de financement. Un business plan doit traduire le projet en termes d’objectifs chiffrés tout en présentant les moyens pour le réaliser. A savoir des éléments très concrets : quel prix de vente, quel prix d’achat, les frais de personnel, les charges de production, le plan de trésorerie avec les délais de paiement, le taux de TVA, le plan d’investissement en immobilisation et le tableau d’amortissement.
Quels seront les moyens en termes d’actions commerciales et marketing mis en uvre pour arriver à cet objectif : Politique de vente, stratégie de communication. Quels en sont les coûts ? Pour être sûr de ne rien oublier, adressez-vous à un cabinet d’expertise comptable pour certain de n’avoir pas oublié un poste de frais qui pourrait mettre en déséquilibre votre bilan comptable.
– Le plan financier est un outil de gestion prévisionnel car il permet de valoriser les chiffres d’affaires, les coûts, les résultats, les soldes de trésorerie, et les ratios financiers. L’échelle de temps utilisée pour les prévisions varie entre 3 et 5 ans.
– la gestion prévisionnelle comprend : le bilan prévisionnel, le compte de résultat prévisionnel,le tableau de trésorerie prévisionnel. Elle doit s’appuyer sur les éléments suivants : financements en fonds propres, dettes longs termes, dépenses sociales, marges brutes ou tableau des prix de revient par produit, coûts fixes.
Une bonne idée se doit d’être bien étayée sous sa forme purement économique. Vous pensez avoir une bonne idée mais vous n’êtes pas un financier mais plutôt un commerçant alors adressez-vous à des professionnels pour établir votre dossier. Les réseaux de franchise aident les futurs franchisés pour la rédaction du dossier financier et les assistent pour leurs démarches auprès des banques et des organismes d’état. C’est pourquoi, les investisseurs et en particulier les banques prêtent plus facilement à ceux intégrant un réseau de franchises qu’à ceux qui se lancent en solo.
Pour en savoir plus, consultez ces articles :
L’étude de marché : le passage obligé en franchise aussi
La méthodologie d’une étude de marché réussie
Les étapes à ne pas manquer pour réussir votre business plan