Facile à dire quand on dispose de 10 ou 20 000 euros d’économie et qu’il en faudrait 2 fois plus. Il faut alors s’ouvrir aux autres en dehors de la famille et des amis. Il faut savoir que plus l’apport personnel sera conséquent, moins les banquiers hésiteront à vous financer (moins de risques).
Il est possible aujourd’hui d’avoir l’aide d’investisseurs privés, les business angels qui sont prêts à investir dans votre entreprise et qui bien sûr ne le font pas à fond perdu et souhaiteront reprendre leur capital (augmenté bien sûr) dans quelques années. C’est un risque de devoir partager mais votre affaire se fera-t-elle sans eux ? Peut-être oui mais quand ? Si vous avez trouvé par exemple, une franchise qui vous convient personnellement, que la tête du réseau vous aura convaincu, que vous aurez trouvé un local, etc… L’occasion ne se représentera peut-être pas de sitôt. Vouloir créer une entreprise, c’est bien, lui donner le maximum de chance de réussir c’est mieux. Il vaut mieux parfois partager que de ne rien faire.
Même s’ils investissent surtout dans les entreprises à concept innovants, d’anciens chefs d’entreprises ou des cadres supérieurs sont prêts à prendre des risques financiers à vos côtés si votre projet tient la route. Ce ne sont pas des banquiers mais des indépendants qui croient dans l’entreprise individuelle et veulent aider ceux qui osent.
La création d’une entreprise est avant tout humaine avant d’être économique. Un banquier sera d’autant plus ouvert et enclin à ouvrir votre dossier qu’il aura devant lui un homme ou une femme avec des compétences acquises antérieurement à son projet. Avant même de vous lancer dans l’argumentation chiffrée, sachez vous présenter et montrer ce qui vous avez fait avant. N’arrivez pas devant un banquier en disant que vous voulez vous lancer dans l’entreprenariat car vous êtes au chômage depuis un an. Il faut plutôt expliquer (sans rentrer dans le détail) ce que vous apportez dans l’entreprise que vous voulez créer : compétences métiers, managériales, expériences à l’étranger, bref tout ce qui a forgé votre personnalité professionnelle et personnelle.
Lorsque vous expliqué votre projet et les chiffres, il faut être cohérent et anticiper toutes les questions auxquelles vous serez confrontées. Restez honnête et sachez admettre que vous avez une expérience accomplie en commercial, management et informatique mais que vous avez encore à apprendre en gestion.
Avant de choisir une banque, la vôtre par exemple, demandez à votre franchiseur s’il n’a pas des partenariats avec certains établissements bancaires. Une banque qui connait déjà le concept de franchise que vous défendez sera plus apte à comprendre et faciliter l’obtention d’un prêt.
C’est seulement quand votre interlocuteur aura pris le pouls de votre adéquation au projet et l’adéquation de votre profil à l’entreprenariat que vous défendez qu’il se penchera sur le business plan.
Compétences professionnelles, personnalité, cohérence du projet et un business plan clair sont les éléments clés d’un financement bancaire accessible. Préparez-vous bien et entrainez-vous ; n’hésitez pas à demander à vos proches de servir de cobaye et de vous tester. Acceptez les critiques et modifiez votre attitude (trop enthousiaste, trop timide, trop sûr de soi, etc) ou améliorez vos tableaux de chiffres qui doivent être concis et montrer les éléments clefs quitte à annexer d’autres tableaux à la fin de votre dossier pour les étayer.
Ne partez jamais seul et sachez vous entourer d’expert-comptable spécialisés en franchise ils vous donneront les bons conseils pour défendre votre projet
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