Restauration collective et snacking (1ère, partie)

  • Créé le : 25/05/2013
  • Modifé le : 27/01/2020
Le snacking est en vogue et touche tous les segments de la restauration et tous les métiers de bouche. Le snacking ne concerne pas que les chaînes de restauration commerciale. Il est entré aussi dans la restauration d’entreprise et de collectivités qui ont du se réformer pour s’adapter à la concurrence efficace des établissements de restauration rapide et des magasins qui vendent du snacking. 
Cet article vous fera mieux comprendre l’interaction qu’il y a entre les différentes formes de restauration hors foyer.

La Restauration en entreprise

Récemment encore le snacking concernait particulièrement des enseignes commerciales. Il se trouve que beaucoup de gens se nourrissent aussi dans les restaurants d’entreprises qu’on appelait anciennement les cantines. Les opérateurs de restauration collective voient désormais cette clientèle consommer autrement.

C’est un mouvement naturel parce que ce sont les mêmes consommateurs à la ville et dans les entreprises. La mutation dans la façon de consommer s’est faite à cause des contraintes de temps mais aussi des mutations générationnelles. Il y a nécessité d’adapter la restauration qu’on proposait dans les restaurants d’entreprise car la nouvelle génération y recherche ce qu’elle consomme à l’extérieur.

Aujourd’hui on prône notamment qu’il faut faire de l’activité physique et il n’est pas rare que les employés profitent de l’heure du déjeuner pour aller en salle de sport. Ces personnes apprécient alors d’avoir une formule de repas prête à emporter. Ce n’est qu’un exemple, d’autres font leurs courses, d’autres s’adonnent à une passion ou passent une heure sur les réseaux sociaux d’où l’explosion du snacking.

L’offre de restauration rapide en restauration collective existe depuis plus de douze ans. Au début c’était anecdotique, pour répondre ponctuellement à des besoins exprimés par des clients. Mais, une analyse a montré une hémorragie de la clientèle des restaurants d’entreprises qui ne trouvait plus l’offre désirée sur place ou avait besoin d’aller chercher ailleurs une forme de restauration qui corresponde plus à son nouveau mode de vie. Petit à petit, les nouveaux consommateurs insatisfaits amenaient aussi leur repas de leur domicile ou rentraient chez eux ou allaient déjeuner à l’extérieur ou se faisaient livrer au bureau.

Sur ces dix dernières années, plusieurs choses sont entrées en ligne de compte, une demande de plus en plus forte émanant de populations très différentes qui avaient pourtant en commun ce même besoin du snacking. La restauration rapide a d’ailleurs dû évoluer avec une montée en gamme.

Une proportion de la population de plus en plus importante est attirée par l’achat d’impulsion, elle a envie de se faire plaisir. Il a fallu travailler la question du plat chaud ou la possibilité de réchauffer un plat. Là où le snacking était quelque chose de ponctuel, il est devenu le style de repas quotidien pour certains et il a donc fallu s’adapter à toutes ces nouvelles attentes que l’on voyait à l’extérieur de l’entreprise puisque ce sont les mêmes personnes qui sont en ville et en entreprise.

Il y a eu un énorme développement de marques et d’enseignes qui exploitent le secteur du snacking. Le consommateur a envie de les retrouver à l’intérieur de son entreprise. Les nouvelles sociétés de restauration d’entreprise sont allées chercher les marques qui sont les marques références du snacking en ville pour les amener au sein de l’entreprise.

La restauration rapide n’a plus une connotation de malbouffe. Or, il y a dans la responsabilité des employeurs le fait de permettre à chaque employé d’avoir une restauration correcte à l’heure du déjeuner. Pendant des décennies, la pause déjeuner en entreprise, c’était s’assoir à table et espérer pouvoir apprécier la variété et la qualité de ce qui était proposé au sein d’une restauration d’entreprise. Mais aujourd’hui dans les cahiers des charges des appels d’offre on trouve systématiquement de la demande pour une restauration rapide avec des choses pointues qui peuvent sembler contradictoires mais qui sont en fait le reflet de repas qui ne se prennent plus de la même façon tout au long de la semaine ; l’espace de restauration doit être un lieu de vie, un espace lounge, ouvert du matin au soir, on doit aussi y trouver une restauration équilibrée en termes de formules et la possibilité de manger vite, quand on le veut, pour faire autre chose pendant la pause repas.

Avec le temps, l’ensemble de la restauration rapide a évolué. Aujourd’hui, les propositions d’une restauration rapide sont bonnes pour la santé sur le long terme. Il y a une montée en qualité. L’offre inclue des sandwiches maison, toute une gamme de recettes dont des menus en rotation permanente, l’intégration de produits bio, du pain bio, etc. En fonction des attentes de la population et de l’espace on met une offre de plats chauds plus conséquente, on peut aller jusqu’au cobranding avec partenaires, c’est un concept qui permet d’intégrer un kiosque par exemple de pâtes fraiches au sien de l’espace restauration rapide

L’univers de la restauration collective bouge et s’inspire de ce qui se passe dans la ville et pour retenir ses consommateurs il faut enrichir son offre.

Lire la 2ème partie de ce dossier : La restauration collective et snacking en milieu hospitalier, ou en milieu de transit.

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