L’opération de reprise concerne trois acteurs que sont le franchisé cédant, le franchisé repreneur et le franchiseur. Ce dernier peut exiger par contrat le droit de donner son agrément quant au choix du futur repreneur qui doit alors répondre aux critères définis par la tête de réseau. Plutôt que de contacter directement un franchisé cédant, il est parfois pertinent de prendre directement contact avec le franchiseur et l’interroger sur les opportunités de reprise de son réseau.
En acteur extérieur au réseau, le repreneur ne doit pas ménager ses efforts pour obtenir le plus d’éléments sur la santé du réseau de franchise et les raisons de la revente du point de vente particulier. Il est évident que certains cas de cessions peuvent cacher des difficultés passées et à venir (travaux aux alentours, problèmes d’accès…). Posez-vous les bonnes questions : la franchise cédée est-elle rentable ? Quel est son potentiel de développement ? Existe-t-il des clauses d’exclusivité ? Pour que cette démarche soit plus facile, il est essentiel de faire appel à des professionnels comme des experts-comptables, des avocats ou même se rapprocher du CRA, l’association des Cédants et repreneurs d’affaires dont l’objet est de favoriser la cession et la transmission d’entreprise.
Avant de se lancer tête baissée dans l’opération, le futur franchisé doit déterminer s’il s’agit d’un rachat de fonds de commerce ou de parts sociales de l’entreprise. Dans le cas d’un rachat des actions, le repreneur acquiert bien entendu l’actif de la société mais aussi son passif (ses dettes !). Il est donc très important d’obtenir du cédant une garantie d’actif et de passif… pour anticiper d’éventuelles difficultés !
Article complémentaire : Les avantages de la reprise d’une entreprise franchisée
Vu dans l’Express du 12/18 juin 2013