Selon le cabinet d’études marketing NPD Group, la fréquentation dans les établissements de restauration rapide et servie à table a un peu diminué au premier trimestre 2013. Après la baisse remarquable de seulement 2 % en 2012, cette diminution serait de l’ordre de 1 % seulement depuis le début de l’année 2013, atténuée grâce au léger mieux enregistré sur le créneau de la restauration rapide (secteur toujours plus dynamique que les autres). Elle s’accompagne pour la première fois d’une stagnation de la dépense moyenne dans ce secteur. Seul celui de la restauration rapide a augmenté de 1 %. Une toute petite progression bien loin des résultats des années précédentes et de celles à prévoir !
Les professionnels du secteur de la restauration dont les dirigeants de chaines sont unanimes pour constater une déprime de la consommation de loisirs qui touche principalement les sorties en soirée et pendant le week-end. On parle bien de déprime, donc du moral des gens et pas uniquement de données objectives. Remarque : une différence notable entre les villes de province et Paris où l’activité tend à mieux se développer, bénéficiant du flux régulier de touristes. Selon le syndicat patronal Synhorcat, des chutes d’activité de l’ordre de 10 à 20 % seraient même observées dans la restauration « indépendante » en dehors de Paris. Une fois de plus on constate qu’à part quelques artistes de la cuisine, du choix d’emplacement ou du marketing, le salut de la plupart d’entre nous est dans les réseaux et sincèrement, le moment n’est pas le plus mal choisi pour négocier les bons emplacements.