Il y a actuellement plus d’un million d’adeptes de la cigarette électronique sur le sol français qui utilisent ce moyen pour essayer d’arrêter de fumer. Il ne faut pas oublier que le nombre de morts dûs au tabac est annuellement de 73 000.
60 millions de consommateurs précise que les tests ont mis en évidence la présence, en quantité « significative », des molécules cancérigènes dans les vapeurs des cigarettes électroniques, comme pour certaines cigarettes conventionnelles. On y retrouve du formaldéhyde, de l’acroléine ou de l’acétaldéhyde. Les traces de résidus potentiellement toxiques et de métaux lourds tels que le nickel ou le chrome sont plus ou moins importantes suivant les fabricants.
Thomas Laurence, le rédacteur en chef du magazine de l’Institut National de la Consommation, écrit qu’il vaut mieux contrôler les e-cigarettes plutôt, que de les interdire. Il dénonce surtout l’absence de bouchon de sécurité sur les recharges, ce qui représente un danger et une accessibilité à des produits contenant de la nicotine trop facile pour les touts petits et à des doses mortelles.
L’étiquetage incomplet ou mensonger est aussi mis en cause, souvent les fabricants omettent de signaler la présence de propylène glycol. Le liquide utilisé dans les cigarettes électroniques se compose essentiellement de propylène glycol, de glycérol, éventuellement de nicotine et de divers arômes.
Mais le pneumologue Bertrand Dautzenberg, président de l’Office Français de Prévention du Tabagisme a déclaré, en mars dernier, que les produits entrant dans la composition du liquide employé dans les cigarettes électronique ne représentaient aucun risque. Dans la cigarette classique, les risques cancérigènes reconnus étant le goudron, l’ammoniaque, le plomb, etc. Ces ingrédients sont totalement absents dans la version électronique.
Beaucoup d’organisation dénoncent cependant le manque de recul actuel face à ce nouveau produit pour permettre de se prononcer sur sa toxicité. L’Organisation Mondiale de la Santé a déclaré que ces cigarettes pouvant contenir de la nicotine, ne peuvent pas être considérées comme une thérapie pour aider les personnes adeptes de la cigarette.
Le fonctionnement de l’e-cigarette consiste à tirer par aspiration sur l’embout de la cigarette électronique. Un liquide plus ou moins chargé en nicotine, chauffe et dégage ainsi de la vapeur qui rappelle l’aspect de la fumée d’une cigarette classique.
L’e-cigarette a été inventé en Chine en 2005, cet ustensile est composé d’une diode pour la combustion et d’une résistance qui chauffe une cartouche contenant le produit.
Le danger annoncé est que l’e-cigarette, souvent utilisée pour arrêter de fumer, contient des substituts à la nicotine qui peuvent rendre le consommateur accro. Et la dose de nicotine indiquée n’est pas très contrôlée, le surdosage est possible.
Si l’utilisation de l’e-cigarette permet d’aider les fumeurs qui le veulent de s’arrêter de fumer, en leur permettant de continuer la gestuelle de la cigarette classique, elle est aussi accusée de pouvoir être une manière de commencer à fumer pour les personnes qui ne fument pas. C’est une des raisons de son interdiction dans les lieux publics recommandée par la Ministre de la Santé, Marisol Touraine.
Marisol Touraine a aussi précisé que la cigarette électronique n’est pas un produit banal car elle peut inciter des jeunes à commencer par ça et se tourner ensuite vers la cigarette traditionnelle.
La mise en place d’une circulaire devrait interdire aussi la publicité pour ce genre de cigarette, car la nicotine est un produit addictif.
Le 27 juin 2013, l’Assemblée Nationale a voté l’interdiction de la vente des cigarettes électroniques aux mineurs de moins de 18 ans.
Pour vous futur franchisé, la question est aussi de savoir si l’e-cigarette verra sa vente réglementée, voire limitée aux débitants de tabac ou encore surtaxée, qu’en savons-nous ? Loin de nous l’idée de décourager d’adhérer à des concepts innovants mais il faut se décider en connaissance de cause et peut-être limiter vos investissements à ce qui peut être rentabilisé rapidement ou reconverti pour le cas où la réglementation deviendrait défavorable.
Le marché de la cigarette électronique est en plein essor. Va-t-il trouver sa place face au tabac ?
Le budget mensuel d’un gros fumeur (un paquet de cigarette par jour) avoisine les 200 euros. Pour les petits fumeurs (4 à 5 cigarettes quotidiennes) ce sera 50 euros. Le nombre de fumeurs réguliers en France est d’environ 15 000. Après amortissement de l’e-cigarette le budget mensuel d’un gros vapoteur est de 50 euros et celui du petit vapoteur est de 25 euros.
En mai 2013, 140 boutiques d’Evapot étaient déjà implantées sur le sol national et les pronostics annoncent un nombre de 300 d’ici la fin de l’année 2013.
Entre 2011 et 2012, les ventes de tabac en France ont baissé de 3,4 %. Plusieurs raisons sont évoquées par les consommateurs pour avoir fait le choix de l’e-cigarette :Pour 84 % d’entre eux, la meilleur raison est de moins s’intoxiquer. 79 % pensent combler le manque de tabac et 77 % espèrent éviter la rechute. 67 % des consommateurs pensent que c’est une bonne alternative au sevrage. 57 % ont choisis l’e-cigarette pour réaliser des économies et 39 % pour contourner l’interdiction de fumer.
Le chiffre d’affaires de la cigarette électronique pour l’année 2013 est estimé être égal au chiffre d’affaires des médicaments anti-tabac.
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